#2300

Fini de relire le troisième Harry Potter, narrativement le plus abouti, le plus admirable : concis, complexe, remarquable. Relu aussi le quatrième, trop long, mal fichu, inégalement construit, quoique la fin soit belle et touchante. Ce roman boursoufflé d’une autrice que l’on laisse désormais tout « déplier » souffre de la comparaison avec son prédécesseur, même s’il n’est pas une cata. Je commence la relecture du cinquième, plus gros encore — mais hélas, la prod n’était pas au niveau: le papier est déjà jauni, les caractères effacés, le bord des pages bruni… Visiblement, dépassés par l’ampleur de la demande, l’éditeur avait imprimé sur n’importe quel papier et avec un minimum d’encre, seulement 12 ans plus tard le livre est physiquement devenu à peine lisible.

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