#2908

Depuis le début avril, le temps de finir tout ce qui devait l’être encore et de paperasser amplement pour les Moutons électriques, je ne fais guère qu’écrire. Oh, pas énormément chaque journée, je m’en tiens aux 5000 signes par jour au grand mieux, avec moult pauses pour réfléchir et laisser mûrir les idées / situations, mais enfin je n’ai sans doute jamais tant écrit de fiction qu’en ce drôle de moment. L’isolement conduit à la réclusion intellectuelle aussi, je vis donc dans ma tête, avec deux révisions finales de romans (l’un est maintenant en lecture chez trois éditeurs jeunesse, l’autre accepté chez les Saisons de l’étrange), quatre nouvelles bouclées, une pas encore terminée, et un roman inattendu que j’écris en ce moment — avec pas mal d’autres choses derrière : les quatre autres nouvelles du prochain recueil, toutes entamées ; un projet de novella avec des amis ; une nouvelle pour une antho, pas facile à mener à bien ; un autre roman qui demande à sortir peut-être… Et de redécouvrir cette forme d’obsession qu’est l’écriture de fiction, étant souvent obligé de prendre des notes le soir, revenant à l’ordi pour poser des bribes de dialogues quand les personnages ne se taisent pas, m’étant même relevé en pleine insomnie, cette nuit pour compléter un passage…