#6

Flatté je suis… Étant allé sur amazon.fr pour chercher l’URL de leur page sur Cartographie du merveilleux, afin d’établir un lien sur le présent weblog, j’ai eu la surprise de voir qu’il y avait un commentaire élogieux – et l’amusement ravi de découvrir… qu’il est signé par l’ami Thomas Day! 🙂

Mirez: « De tous les genres de l’imaginaire (science-fiction, fantastique, horreur, steampunk) on remarquera que la fantasy est depuis quelques années le plus lu, soutenu en cela par des auteurs comme George R.R. Martin ou Robin Hobb, dont les cycles Le Trône de Fer, L’Assassin royal sont de gros succès populaires. A quelques mois de la sortie au cinéma du premier volet de la trilogie du Seigneur des anneaux réalisé par Peter Jackson, la parution de cette Cartographie du merveilleux est une aubaine pour découvrir l’étonnante richesse d’un genre littéraire devenu majeur, une littérature magique dont les chefs-d’œuvres, à défaut d’être innombrables, sont tous chroniqués dans cet ouvrage scindé en deux parties.

Dans la première, historique, André-François Ruaud remonte aux origines du genre, aux contes ancestraux, à la matière de Bretagne et nous accompagne jusqu’aux oeuvres les plus récentes. Dans la seconde, il joue la carte de la pertinence et nous propose cent fiches de lectures à l’usage du lecteur aventureux, au fil desquelles on ira se promener du côté de chez Frank L. Baum (le créateur du Magicien d’Oz), Terry Pratchett, Salman Rushdie, Roger Zelazny et bien d’autres. Si vous pensez que la fantasy est un genre réservé aux adolescents rêveurs, plein de dragons, de barbares musculeux, de princesses callipyges, de fées bedonnantes… vous ne faites que vous arrêter à ses clichés. La fantasy est une grande littérature et André-François Ruaud est son prophète. –Thomas Day–« 

Amusant aussi: il paraît que j’ai réalisé un livre le 6 mai 1919! C’est en tout cas sous cette date quelque peu improbable que le recueil Boulevard des étoiles de Daniel Sernine est répertorié…

#5

J’adore Sherlock Holmes. Et au sein de la multitude de pastiches d’Holmes qui existe – une multitude proprement incroyable, presque infinie dirait-on – les romans de Laurie R. King brillent avec une magnitude remarquable. Il s’agit des enquêtes & de la vie d’une jeune femme, Miss Mary Russell, étudiante à Oxford, dont le chemin va croiser celui du Grand Détective – elle va finalement l’épouser, partager son existence passionnante & tourmentée. Ce cycle se déroule à partir de 1915, et donc lors de la seconde partie de l’existence d’Holmes – après sa prétendue « retraite » dans le Sussex, à un âge encore relativement jeune. Les prémisses d’un tel cycle peuvent sembler quelque peu… délicats, disons. Mais le talent de Laurie R. King est tel qu’elle parvient sans la moindre difficulté apparente à rendre naturel le mariage de ce grand célibataire de légende qu’est Sherlock Holmes. Quand à l’aspect policier proprement dit, il est formidable. Suspense impeccable, énigmes complexes, culture, décor, psychologie, tout y est – et sans l’aspect « kitsch » qui marque la plupart des pastiches de polars victoriens. En fait, les Holmes de L.R. King sont d’un propos tout à fait moderne, et ce n’est pas la moindre de leurs qualités. Mon favori à ce jour: The Moor, un chef d’oeuvre d’atmosphère – & une ode au charme très étrange de la lande de Dartmoor.

L.R. King est également l’autrice de plusieurs autres polars, dont un petit cycle se déroulant de nos jours à San Francisco – et le tout est franchement de la plus belle eau. Il en existe diverses traductions en France.

Anyway, je viens de trouver un article de Laurie R. King sur Doyle & Holmes.

#4

Ah oui, lu aussi une bêtise sans intérêt: The Last Templar, par Michael Jecks (j’ai failli écrire « jerk »). Du polar médiévalisant niaiseux, genre Ellis Peters mais en pire – si, c’est possible. Intrigue prévisible (l’intro casse toute possibilité de suspense, c’est idiot), décor trop léger, écriture quelconque… Un bouquin insignifiant.

#3

Lu le minuscule mais très agréable L.G.M. 1 par Roland C. Wagner: la première livraison d’un feuilleton entre sci-fi déglinguée et thriller flingué, avec des martiens qui sont vraiment des petits hommes verts, et des néo-hippies en communauté au Larzac, et des complots, et des uzis, et des pistolets à aiguilles, et… Enfin bref, c’est du Wagner. Et ça démarre sur les chapeaux de roues. Drôle d’idée, ceci dit, de produire de si petites plaquettes… Certes ça ne doit pas revenir cher à l’éditeur (nommé Onyx), mais je ne suis pas franchement persuadé que ça trouve un public… A suivre, en tout cas.

Sinon, je suis dans The Biographer’s Tale d’A.S. Byatt. Un livre pour amateurs de livres – mieux: un livre pour amateurs de biographies d’écrivains! Savoureux, je me régale.

J’ai une famille très portée sur les weblogs:

outre mon tonton Jean, qui m’a « initié » à ce média – voir son passionné & passionnant weblog Douze Lunes, voilà mon petit papa qui se met à causer de sa passion (les iris), sous l’intitulé de irisenligne.