#101

« Momentary lapses of – um, you know – stuff and things

Oh yes. « Concentration. » That’s the word I was looking for. »
(Vaughan Simons)

Peu d’entrées en ce moment. Et ça ne va pas s’améliorer en décembre. Trop épuisé, trop de boulot, je suis entré avec une catastrophique avance dans la période que je nomme « groumpf »: la très lourde fatigue qui fait piquer les yeux & met des criques dans le dos, le besoin de me replier sur moi-même, de me concentrer sur l’immédiat (boulot/dodo essentiellement) parce que je n’ai pas assez d’énergie pour faire plus… Étouffement/épuisement.

En ce moment je n’arrive guère à lever le nez, le cocooning suffit à peine à me rassénérer (et zut! un vase cassé! Pas facile, deux chattes dans le même appart’). Je ne lis pas beaucoup & trop lentement, avance donc peu dans mes lectures du moment (Jordan Fantosme et The Remains of Day).

I hate Christmas. I really do.

« So. It’s freezing, and I’d rather be in bed – or on a hilltop, or curled up on my mum’s sofa, or wrapped in eighteen layers of clothing on Balmedie Beach. » (Meg Pickard)

#100

Danny Runningspring a bien des problèmes: il fait d’AFReux cauchemars. Sa tranquille vie de bouc s’en trouve toute bouleversifiée…

Barjo: un weblog parodique du mien, mais version « le Génie des Alpages vs. Babylon 5″… Ca ne se décrit pas, ça se lit, avec un ahurissement teinté d’hilarité: El Kapitan & Boucs, un nouveau délire de mon adorable presque-cousin & ô combien californien d’ami Bruno B. Bordier… Avec en prime quelques autres copains/victimes (Martine, David…) du pasticheur fou. 🙂

#99

Cela m’arrive très souvent: je me lève la nuit, que ce soit pour faire pipi ou pour nourrir la chatte, et un mot me tourne dans la tête, obsédant, sans signification ni contexte. Cette nuit c’était « Clore Gallery ».

Clore Gallery, Clore Gallery… Il s’agit de la partie du musée londonien Tate Britain qui abrite la collection Turner. Pourquoi ce nom, pourquoi me tournait-il en tête? C’est assez étrange…

La nuit précédente il s’agissait de « The Remains of the Day ». Mais là au moins, je sais un peu pourquoi: je me suis mis à relire le roman de Kazuo Ishiguro (intitulé en VF Les vestiges du jour). Un grand plaisir, d’ailleurs: incroyablement british, guindé, sérieux & amusant tout à la fois, un délice de portrait psychologique non conventionnel — et ce n’est pas là le moindre de ses paradoxes: le butler, incarnation de la tradition britannique, s’avère être un « animal » si particulier dans ses principes, qu’il n’en est pas du tout traditionnel… Étonnant, finalement, qu’un roman aussi singulier ait rencontré un tel succès.

#98

Pub: j’ai une petite nouvelle, L’Esprit des bois, dans le deuxième volume de l’anthologie Les Chevaliers sans Nom (chez Nouvelle Donne/Nestiveqnen).

Il s’agit d’une collection de trois anthos (des petits volumes sous belles couvertures) sur le thème des mythes d’Arthur & de la Table Ronde — réunies par l’animateur de la revue Nouvelle Donne et réunissant par conséquent à la fois des noms assez connus de la littérature, des jeunes nouvellistes, et (quand même!) quelques écrivains issus des « littératures de l’imaginaire » (outre votre serviteur, on y retrouve les signatures de Philippe Monot, Léa Silhol & Michael Rheyss — ce dernier pour son dernier texte sous ce pseudo, puisqu’il a enfin décidé de désormais faire usage de son véritable patronyme, Ugo Bellagamba).