#816

Lu le nouvel Harry Potter, bien sûr — en trois jours. Amusante et plaisante, cette coutume récente qui consiste à avoir « son » Harry Potter tous les étés… Dommage, le prochain sera le dernier. Bon, pas de changements: toujours aussi sympathique, amusant, et plutôt mieux fichu que le précédent (qui comportait une grosse erreur de logique interne). Même si j’imagine que plus d’un seront un peu surpris par le fait que l’action véritable (au sens course-poursuite et diverses violences) ne débute que vers la page 510 d’un livre qui en comporte 600: beau culot de la dame!

Etonnant parallèle à établir entre J.K. Rowling et… Greg Egan. Si, si: la potion portant chance fonctionne en fait exactement selon le principe de l’effondrement des probabilités dans le premier roman d’Egan (Isolation). De la magie quantique!

#814

Joie: « Au vu des éléments que vous avez déclarés, vous n’êtes pas imposable à l’impôt sur le revenu. »

Trouille: un des mini-chats est tombé(e) par la fenêtre de la cuisine. Plus de peur que de mal.

Chaud: 30° dans l’appart’ et ça passe presque pour de la fraîcheur, c’est en tout cas nettement plus supportable que les bourrasques brûlantes du dehors…

#813

Non, pas de vacances, mais au contraire beaucoup de travail. D’où mon silence.

Lu une fantasy allemande hautement recommandable: La reine des eaux de Kai Meyer, splendide, genre Philip Pullman mais dans une Venise d’uchronie magique, avec des lions en pierre, des miroirs magiques, des sirènes, les armées de morts-vivants d’un pharaon et des barques solaires… C’est au rayon ado, et j’attends avec impatience la suite à sortir en septembre!

Du coup, je n’ai pas lu tout de suite le nouvel Harry Potter, mais j’crois qu’aujourd’hui j’vais faire une grooosse pause et le commencer.

Reçu il y a quelques jours le fanzine de bédé Hop, qui m’a appris de bien tristes nouvelles: Romano Scarpa et Daniel Branca sont morts. Le rpemier était le très grand monsieur des bédés Disney italiennes, une sorte de Carl Barks italien, l’inventeur entre autres de Brigitte, la « fiancée » de Picsou. Branca pour sa part était de moindre pointure mais un agréable dessinateur brésilien de bédés Disney — de ces illustrateurs méprisés par les non-amateurs de Picsou & Cie, qui sont pourtant de formidables artistes, au dessin souple et réjouissant. Je ne me lasse pas de cette école très particulière de la bédé…

#812

Quarante pages d’entretien avec Michel Jeury: chapeau! C’est dans Bifrost n°39 que j’ai reçu ce matin (en compagnie de mon Spirou hebdomadaire), et c’est aussi passionnant que remarquable. Plaisir de retrouver Jeury — pas encore lu sa nouvelle, j’espère qu’elle est également bonne: Jeury a toujours été un nouvelliste extrêmement doué, plus encore qu’un romancier, trop irrégulier. Disparu de la scène SF depuis trop longtemps, c’était autrefois une des pointures de la « spéculative fiction » à la française, un très grand monsieur. J’ai relu il y a peu L’univers-ombre et Les Yeux géants, deux romans ayant aussi bien tenu le choc des ans que le meilleur d’un John Brunner, d’une Kate Wilhelm ou d’un Christopher Priest — ah, quelles étaient belles ces années de spéculative, soupir le vieux fan qui n’a jamais vraiment aimé la SF d’aventure dans les étoiles, lui préférant une vraie littérature prospective du réel…