Conférence sur Julien Green, hier soir. Seul de ces « écrivain si catholiques » que je connais vraiment. Etonnant combien tout ce cycle de conf aura été farouchement anti-clérical et gay-friendly, et ce dernier exposé, magistral, ne fit pas exception — alors que l’orateur n’était autre que le père supérieur de la communauté.
Considérant le père Martin, à l’humour pince-sans-rire et à la voussure érudite, et les élèves qui se tenaient non loin de lui — Théo à la beauté d’un Hugh Grant et Mayeul très vieille aristocratie —, dans cet environnement de maroquins usés et d’étagères vernies montant jusqu’au plafond, je m’imaginai aisément transporté dans quelque collège britannique hautement distingué.