#979

Le « David C. Code » est bouclé ou peu s’en faut. Incroyable bouquin. Tangerine Dream bip-bip dans la chaîne. Ubik, le scénario arrive mercredi matin. Rêvé cette nuit d’un autobus qui fondait dans une mer de néons. Goût fraise, les néons. Insomnie, ensuite.

#978

Et cette nuit? Eh bien, encore des tas de rêves idiots, mais pas trop cauchemardesques… Genre, je me rends chez les beaux-parents de mon coloc, qui habitent une très grande maison à l’étage de laquelle se trouve un vaste jardin. Ils ont un chat géant, un grand félin roux qui feule à notre approche et s’enfuit en bondissant souplement. La ville est partiellement en ruines, des arches partielles, du mortier qui s’effrite, les immeubles vus en coupe du grenier à la dernière cave. Je vole sous les arches, ce sont les pentes de la Croix-Rousse, les marronniers sont couverts de fleurs. Mon parrain l’archevêque vient me chercher en voiture monospace, son chauffeur est une femme, ils me conduisent à la fac car j’ai repris mes études et vais être en retard pour le cours d’histoire, que j’ai déjà loupé la semaine dernière. Mais la fac est comme un petit village sur la colline, au-dessus de la ville, tout y est très mal indiqué, des flèches peu indicatives. Par contre il y a un arrêt du métro, c’est bon à savoir.

#976

Mauvaise nuit. Des cauchemars odieux. Mais heureusement, mon ami Seb était là: au tournant du cauchemar dont je me souviens le mieux, soudain il fut là, au volant d’une voiture, me fit monter et commença à papoter l’air de rien, jusqu’à me ramener à la surface de la réalité. Ouf, merci Seb.

Bizarrement, ce matin à la table de petit déj’ David et Olivier tiraient également grise mine: plein de cauchemars eux aussi. Quelle méchante jument nocturne plana donc sur notre logis, cette nuit?

#975

Une journée à courir partout, pas mes préférées: chez l’imprimeur, chez la comptable, faire les courses, faire d’autres courses, passer à la Poste avec quelques tonnes de colis, filer au centre commercial acheter une photocopieuse… Enfin, tout de même passé à la librairie de bédé, dernière fois avant longtemps, d’ailleurs, car ils vont fermer un mois pour rénovation complète. Gosh. Jamais durant les longues-longues années où j’ai bossé là la moindre rénovation n’a-t-elle été envisagée… C’est bien, ce sera une autre page de tournée, je n’aurai plus trop l’impression de marcher sur mes propres pas en y allant. Bref, le deuxième fascicule du nouveau Tardi est paru. Superbe, cette idée de publier ça en grand format journal. Et, amusement, le gamin y recherche des polars de la collection « l’Empreinte » — dans laquelle je suis plongée en ce moment. Egalement paru, chic chic, le 3e tome de Roi des bourdons de David de Thuin — ciel, sur son site il annonce que le 4 est aussi dispo? Diable diable.