La perle de sagesse de Tonton Calvo du jour: « Je suis physiologiquement métabolisé ».
Archives mensuelles : avril 2006
#973
L’adage calvesque du jour: « Je n’ai rien compris à cette histoire de navets rouges, moi ». Dans un tache de soleil, Jabule se tourne et se retourne, avant de bondir après un moucheron. Les doigts de pied en éventail, j’ai encore le nez dans un Nicholas Blake. Affalé sur le lit, le Likely Lad s’extasie sur les sons tour à tour rauques et aigrelets d’un CD qu’il vient de retrouver. Albert-le-chat passe en sautillant. Un barbare éructe dans la cour. Une moto grommelle puis se dissipe dans le jour d’un bleu violent.
#972
Calvo avance bien dans l’agencement final de son nouveau roman/recueil. J’ai quasiment maquetté le « Bibliothèque rouge » sur Hercule Poirot. Il fait formidablement beau et doux. Allongé hier sur le divan-lit déplié, je me disais qu’il ne manquait plus qu’un parasol planté dans le parquet poour se croire à la plage. Ces idiots de petits chats ne cessent de prendre des risques sur le bord des fenêtres (Jabule est tombée avant-hier). Je suis toujours fatigué, mais un peu moins. J’ai les yeux qui piquent.
#971
« Tiens, le rhinocéros a déménagé », profère-t-il au lever, une tasse de café à la main. Dans la chambre d’ami, Baudrillard et Tezuka voisinnent: David Calvo vient de débarquer à la maison.
#970
Pas la pêche. Rentré trop fatigué de Valenciennes, et ne me suis encore pas reposé hier, finalement. La maquette du Hercule Poirot avance à vitesse grand V, c’est déjà ça. Mais moral en berne. Des fois ma vie de curé me pèse un peu. Et réveillé ce matin avec un point de côté. Groumpf. Allez plutôt voir les photos de mon oncle Jean, tant de beauté ça requinque.