#999

Une matinée sans connexion: j’étais tout perdu!

Suis en train d’entamer la première relecture d’épreuves des Nombreuses vies d’Hercule Poirot et… je suis excité comme un môme! Demain, réception du nouveau Calvo, sans doute. Qui signe au festival de St Malo tout le week-end, le veinard, et va passer aux « Mauvais genres » sur France Culture samedi soir.

Niveau lecture, outre ma fringale actuelle de vieux polars (Jacques Decrest, Nicholas Blake, Anthony Berkeley, Ronald Knox), je démarrre le nouveau Tem de RC Wagner.

#997

Suis en train de lire My Lady’s Garter de Jacques Futrelle, et je me délecte. Il s’agit d’un polar paru de manière posthume, en 1912, après la mort de l’auteur dans le naufrage du Titanic. Futrelle, américain d’origine française, était essentiellement connu pour ses nouvelles sur les enquêtes de la « Machine à penser », un scientifique désagréable et prétentieux faisant des déductions à la Holmes. Cette autre oeuvre s’avère en définitive beaucoup moins datée, et bien plus plaisante. On y suit, dans un joyeux méli-mélo de comédie policière, le retour aux affaires d’un gentleman-cambrioleur new-yorkais, The Hawk, ainsi que les amours tumultueuses de deux jeunes imbéciles, et la rivalité féroce de deux magnats (on croirait Picsou et Flairsou!). Le tout dans un style enlevé, à la forme semi-parlée assez originale. Il est un peu triste de se dire que ce roman est parfaitement oublié, publié seulement en 1912 et jamais depuis.

#996

Albert mon héros. Ce matin, un peu avant 6h, une saleté de moustique me tournait autour des oreilles, zonzonant à qui mieux-mieux. Mon attention attirée par un autre bruit, que je ne parvenais pas à identifier, j’ouvris un oeil prudent: perché sur la tablette de nuit, Albert-le-Chat faisait de grands moulinets des pattes, comme un King Kong en miniature. D’un bond souple, il sauta à mes côtés et… commença à mastiquer le moustique, qu’il venait d’attraper. Brave petite bête. Je me rendormis, tranquille.

#995

Un peu avant une heure du matin, la nuit fut déchirée par un coup et demi de sonnerie de téléphone… Mon coloc réagit promptement, mais trop tard déjà: j’étais réveillé. Bon. Tant pis. Je tâchai de me rendormir, mais comme toujours dans ces cas-là, des tas de choses me tournèrent en tête, notamment la manière de présenter/rédiger un dossier important que je dois préparer ce week-end. Enfin, lassé de me tourner et me retourner, j’allais entr’ouvrir la fenêtre puis repris ma dernière lecture en date, le très amusant The Three Taps de Monseigneur Ronald Knox (oui, toujours du polar thirties). Jusqu’à ce que mes yeux se rendent sans conditions.