#1020

Grrr, galère de galère: le logiciel que j’utilise pour mes maquettes déconne, le nouveau système pour gérer les notes de bas de page n’est visiblement pas encore au point et fait planter le bousin. Du coup, je rame sur une maquette qui devrait aller vite.

Rien à voir: y’en a qui n’ont que ça à faire? Un fou génial réalise un boulot aussi énorme qu’hilarant sur un simple jeu de mot pourri: Delpech Mode, mix improbable de Michel Delpech et de Depeche Mode… Luc Dutour fait de la musique?

#1019

C’est le problème de l’été: le temps qu’il fait dicte sa loi. Difficile de bosser aujourd’hui qu’il fait une chaleur écrasante, et ce en dépit des beaux stores tout neuf achetés à prix d’or hier matin. Je me traîne un peu…

#1018

Planqué derrière mon écran, perché sur ma haute chaise sous la bibliothèque, je connais mon ennemi: la chaleur! Mais si le temps actuel pouvait se maintenir tout l’été, je survivrais à une saison estivale de plus… Car pour l’heure, le temps ne cesse d’hésiter entre nuages blancs, nuages gris, bout de bleu, chaleur mais pas trop, pluies fines, averses orageuses… Le ciel gronde tous les jours, par intermittences. La nuit, des éclairs déchirent les nuées.

J’aime bien.

#1017

Week-end culturo-mondain. Vendredi soir, c’était la « flocons party », la petite fête organisée dans un bar des pentes de la Croix-Rousse pour la sortie du nouveau roman de David Calvo aux Moutons électriques. Pas mal de monde, beaucoup d’amis, de vieux clients, plusieurs libraires… L’ambiance fut très sympathique, les discussions informelles.

Samedi, participation au « off » d’un festival BD, organisé par quelques éditeurs indépendants du cru. Dans un bar associatif, au bout de the rue branchouille lyonnaise, la rue du Sergent-Blandan. David Calvo signa un peu, je fis quelques recontres intéressantes. Force m’est d’avouer que malgré tout, je ne suis pas totalement à l’aise dans les milieux indé-squatte, contrairement à David. Je suis trop bourgeois. M’agacent un peu l’attitude geignarde/nombriliste de beaucoup, l’amour du désordre… Mais enfin, en dépit de la moiteur des lieux, ce fut agréable. D’autant que j’en profitai pour également faire un tour au Grand Guignol , la librairie au bout de la même rue, même trip branchouillo-punk, mais l’esprit de cette boutique, ses choix, me plaisent assez.

Quant à ce matin, à l’heure de la messe: conférence de Michel Onfray, d’un homme de théâtre et d’une sociologue sur le thème de la culture populaire (ou non), dans le cadre des « universités populaires ». C’était au TNP, l’immense théâtre de Villeurbanne seul rescapé des utopies démocratiques de Jean Vilar. Un carré rouge de moquette sur le décor si grand et si noir, pour trois orateurs passionnant. Mais il en a dit, des sottises, Onfray. Sa vision de la culture est élitiste, totalement datée et réac.