#1005

Hier soir, l’appartement d’un de mes voisins d’en dessous, le peintre/photographe, s’était métamorphosé en espace d’exposition. Tout l’appart était transformé, des tableaux et des photos sur les murs, des lumières étranges, des rideaux de trucs coulant des encadrements de portes, de la pelouse dans la baignorie, un diffuseur de bulles de savon au-dessus du lavabo, des mannequins au mur et — le plus chouette — une pièce entière transformée en espace vert, avec végétation pendant du plafond, copeaux verts au sol, pavés de toutes les couleurs (les travaux du 3e tramway allimentent beaucoup les foyers en jolis pavés de grès…), etc. Rien d’absolument original dans toutes ces créations et mises en scène, mais cependant, l’effet d’irréalité provoqué par le cadre, cet appartement totalement détourné, était étonnant, très séduisant et amusant.

(photos par Claire)



#1004

Deux jours à sillonner les librairies lyonnaises, afin de nous présenter aux gentils libraires, Sébastien Guillot et moi-même. Enfin, gentils… presque tous. Ils sont passablement stressés, chez Virgin. Dans l’ensemble, accueil excellent. Amusante réaction d’un vendeur Fnac qui se demandait ce que deux éditeurs « concurrents » pouvaient bien faire ensemble.

Hier, construction d’une nouvelle bibliothèque, oui: encore. Ou plutôt, prolongement vers le haut: les rayonnages de polar montent maintenant jusqu’au plafond. Fallait bien ça.

Demain matin, départ pour la kâpitale. Je ne sais si je bloguerai durant cette semaine. Parcours Fantômas ce week-end avec mon photographe d’oncle, réunion des représentants mercredi, et le reste du temps: musées, expos, balade — et écriture, j’espère bien. Et (raah lovely) concert solo de monsieur Steve Hogarth, à Lille le week-end suivant.

#1003

M’absentant la semaine prochaine pour un séjour parisien, je m’active ces jours-ci à boucler moults épreuves et tirages de couvertures, en vue d’une réunion des représentants, et des dossiers de demandes de subvention. Aujourd’hui, relâche: je potasse les cartes de Paris, les guides (ah, les « gudies noris » de chez Tchou!) et la littérature fantômassienne, pour établir un parcours touristico-insolite dans la capitale. Le projet est d’arpenter durant le week-end prochain les rues de Paris sur les traces du Maître du Crime. Jean devrait faire les photos pendant que je me chargerai des commentaires. J’en profite aussi pour peaufiner la carte du Paris criminel: désormais, les 2e et 3e de couv des « Bibliothèques rouges » comporteront une telle carte, avec indication des adresses de détectives etc. Celle de Londres est déjà établie.

#1001

Cette fois c’est fait: nous fûmes livrés ce midi du nouveau roman de David Calvo, qui marque le deuxième anniversaire des Moutons électriques d’une belle pierre blanche! Un très très beau roman, une fiction sur Los Angeles à laquelle David travaillait depuis plusieurs années. Le tout sous une couverture de Daylon, diaphane et translucide, sans doute notre plus belle couverture jusqu’à présent: fierté! Seul bémol, très léger: l’imprimeur s’étant planté sur l’épaisseur nécessaire pour la tranche, le moutons en haut du dos du livre n’est pas centré (2 mm). Flûte de zut! J’ai eu un coup au coeur en constatant cela. Bon, en fait ce n’est pas bien grave, mais tout de même, ce petit pépin technique me contrarie.