#1109

Journée colis: reçu mes stocks (et expédié les paquets) des deux nouveautés de novembre des Moutons électriques, Les Nombreuses vies d’Hercule Poirot et Les Nombreuses vies de Fantômas. C’est chaque fois la même fébrilité, mais aussi la même fierté, le même plaisir de découvrir mes nouveaux livres. Avec cette fois le piment supplémentaire de ce que le Poirot soit de ma plume (coécrit, comme notre Holmes, avec le formidable Xavier Mauméjean). Et puis, les « Bibliothèque rouge » sont assurément la collection qui me demande le plus de travail, c’est chaque fois une tâche en continu sur un an ou plus, colossale — recevoir le « produit fini » est donc d’autant plus gratifiant. Bref: ils sont vraiment très beaux, if I may say so myself. Et énormes, d’un poids hautement satisfaisant. Ils fourmillent aussi de détails supplémentaires, par rapport aux deux premiers — en particulier, les cartes qui figurent dans les rabats, présentant respectivement Londres et Paris avec les adresses des héros et criminels ayant marqué ces deux villes (cartes dessinées par Letizia Goffi). Allez: en librairie le 17 novembre, sur le site tout de suite!

#1108

Zut: mon rasoir est tombé en panne ce matin. Scrognegneu, je déteste être mal rasé, et là je m’apprête à partir à Lausanne pour le week-end. J’ai bien des Bic et de la mousse, mais ce n’est pas aussi efficace. Enfin, bref. Pas écrit ces derniers jours, pas grand-chose à raconter et pas trop la pêche.

Je suis possessif, très possessif, je le crains. Mangé hier soir avec un couple d’amis bédéastes, Béatrice Tillier et Olivier Brazao, et je me suis rendu compte combien ils me manquent ces dernières années, depuis qu’ils ont quitté Lyon. Je vais donc à Lausanne tout à l’heure, pour loger chez d’autres amis graphistes, Julien Cordebar et Melina Costas, qui eux aussi me manquent depuis qu’ils ont quitté Lyon. Ceci dit, l’occasion est agréable de connaître une ville où je ne suis jamais allé, et d’également y voir un de mes auteurs, Frédéric Jaccaud. Trois jours très plaisants en perspective.

#1107

Il est fréquent que je me lève avec de la musique en tête. Ce matin, je savais qu’il s’agissait d’un morceau de Caravan, mais lequel? Après me l’être fredonné et avoir retrouvé une partie des paroles, j’ai réalisé que c’était un passage de « Nine Feet Underground ». Il vient de s’achever sur la chaîne du salon. Il y a quelque chose d’étonnamment satisfaisant dans le fait d’écouter un morceau que l’on avait en tête, je trouve. Comme si l’on posait un calque mental (le fredonnement) sur la réalité (le morceau véritable). Pour une fois, le réel coïncide exactement avec l’imaginaire.

#1106

A l’origine, je pensais faire quelques photos parisiennes afin d’illustrer mon petit « travelogue », et puis j’ai pu bloguer depuis chez mon oncle, du coup: cette série de photos toutes seules, ces derniers jours. Ce qui ne signifie nullement que j’ai la prétention de faire comme l’oncle en question, je n’ai pas la photo dans l’âme comme certains, hélas, et ce ne sont que quelques clichés en toute modestie… Bon, et puis en ces jours un peu bousculés (plein de choses à faire: traduction, compta, scans, expéditions, etc), cela me permets également d’occuper un peu le blogue… Enfin, les deux dernières je pense: aux alentours du Centre Pompidou, photos à la chaîne et étudiant devant son ordi en pleine rue.