Il est fréquent que je me lève avec de la musique en tête. Ce matin, je savais qu’il s’agissait d’un morceau de Caravan, mais lequel? Après me l’être fredonné et avoir retrouvé une partie des paroles, j’ai réalisé que c’était un passage de « Nine Feet Underground ». Il vient de s’achever sur la chaîne du salon. Il y a quelque chose d’étonnamment satisfaisant dans le fait d’écouter un morceau que l’on avait en tête, je trouve. Comme si l’on posait un calque mental (le fredonnement) sur la réalité (le morceau véritable). Pour une fois, le réel coïncide exactement avec l’imaginaire.
#1107
3