Ici, la narration varie selon les fois. Dans certaines occasion, je monte les marches jusqu’à la petite mezzanine qui surplombe les rails. Sur le mur, une carte en mosaïque me rév!èle l’aspect de ce monde — qu’il serait trop compliqué de décrire ici. La plupart du temps, cependant, je me contente de faire quelques pas sur le quai puis de rmeonter celui-ci vers la gauche, un train attendant à son extrémité. Je monte, il n’y a pas de battant à la porte des wagons blancs et fuselés. À l’intérieur, un seul compartiment mais pas de sièges, juste des tas de coussins multicolores répandue un peu partout au sol, des tables basses, des tapis couvrent le sol — une exhubérance vaguement orientale en complet contraste avec les parois d’un blanc froid, percées de simples vitres. Je passe dans un autre compartiment, même agencement. Il n’y a personne, de-ci de-là la haute silhouette d’un narguilé ou celle d’une théière lève la tête au-dessus du désordre de coussins. Tout est immaculé, parfois une paroi en métal blanc sépare l’espace de la porte de celui des coussins, des étagères y portent des cartons également blancs. Rien d’autre. Je n’ai aps l’occasion de remonter jusqu’à l’avant du train: celui-ci démarre. Lentement, très lentement. Je pourrais descendre en marche, si je le voulais.
(à suivre)