Hier soir, conférence aux Chartreux sur « Short stories: le choix des histoires courtes », avec deux nouvellistes français (Geneviève Brisac et Frédéric Boyer), une Écossaise (Kirsty Gunn) et un Américain (David Means). Annoncé, Thomas McGuane n’est finalement pas venu, dommage – on nous a lu à la place une de ses nouvelles (superbe). Durant les débats, je n’ai pu m’empêcher de me dire que si tous ces ultra-littéraires avaient eu un tant soit peu de vernis scientifique, ils auraient adopté comme métaphore celle de la fractale (toujours entière aussi minuscule que soit la partie). Toujours est-il que ce fut assez intéressant, les deux interventions anglo-saxonnes étant particulièrement belles. David Means en particulier s’avéra aussi brillant que sympathique, me donnant envie de le lire. Citation de la fin de sa conférence:
« What I would like to stress is that the short story can do innumerable things that the novel can’t. It can make use of the glimpse. We are, by nature, physiologically equipped to draw and extrapolate from only a fragment of the landscape. From mere glimpses we draw wide extrapolation. We are, inherently, and naturally, short story thinkers. »
Je confirme, les recueils de Means sont superbes.
oui c’est dommage que Tom McGuane ne soit pas venu, c’est un admirable écrivain de nouvelles, un admirable écrivain tout court d’ailleurs.
la citation de Means me fait penser aussi à la photo…
au risque de me répéter :
kirsty gunn est mon auteur préférée depuis « the keepsake » (« histoire aux yeux pâles » chez bourgois) et le plus connu « rain » (traduit littéralement, dispo en poche)
pris des contacts? une participation bientôt dans fiction? une collaboration possible avec un jeune auteur français brillant?
dis-moi 😉
lh.
sorry lho, j’y étais en simple spectateur 🙂
disons que je crois au hasard : ça ne s’arrêtera pas là…
was she good, though?
lh.
intéressante, mais avec une vision très « pèpère »: la maison, le coeur familal…