« Writing a novel could be accurately described as a process of continual problem-solving or decision-making. Most of these deceisions are made at the level of the scene or paragraph or sentence: this action or thought rather than that, this word or phrase rather than that. But there are macro-decisions which govern the whole narrative, and there are limits to one’s freedom to revise or modify them once the work is well under way. I have already touched on one of these matters, the handling of time. Another, perhaps the most important, is the question of the point of view from which the story is to be presented, which concerns not only the perspective from which events are perceived, but also the style or vocie in which they are narrated. » (David Lodge)
Mission accomplie: j’ai achevé la rédaction de mon 2e roman. Dans les 500 000 signes. Comme d’habitude, au soulagement d’en avoir terminé avec une telle tâche, succèdent aussitôt les anxiétés: mon style est-il assez bon, l’intrigue est-elle intéressante, ne présente-t-elle pas de brèches de logique interne, la gestion des voix est-elle convaincante, le début n’est-il pas trop semblable au premier roman, la suite n’est-elle pas trop différente du premier roman, le fait que la plupart des chapitres sont plutôt de nature dramatique que performative ne va-t-il pas déplaire? etc etc. Je crois savoir juger mes propres essais, mais pour la fiction, en revanche… Enfin: j’entame ma première relecture complète.
there are limits to one’s freedom to revise or modify them once the work is well under way
Cette question des limites est très intéressante. Une grande partie de ma peine dans l’écriture vient dans le fait de tenter de les repousser, d’oser remettre en question quelque chose qu’on croyait/qu’on voudrait acquis.
L’expérience montre que prendre de la distance (temporelle) avec le texte qu’on vient d’écrire rend les barrières plus souples.
mazel tov ^^