Il ne doit pas s’agir d’un talent commun. Comment le nommer? Capacité à l’effondrement des probabilités? Pouvoir d’impromptu? C’est en tout cas un super-pouvoir de Laurent K.
La première fois, je me trouvais avec mon oncle dans le métro, nous rentrions chez lui un soir. Monte à une station un gaillard en cape noire et chapeau à large bord. À la complète stupeur de Jean, je me penche vers cet étonnant Judex et lui tape la bise: je venais de reconnaître mon pote Laurent K.
La deuxième fois, j’avais organisé chez moi une micro-convention, il y avait un monde fou: outre les habitués du Rhônes-Alpe, fort nombreux à cette époque, Dumay et Johan Heliot étaient aussi venu. On sonne à la porte: Laurent K., qui passait à Lyon par hasard.
Troisième fois hier soir: je traversais la gare de la Part-Dieu en chemin me rendre à un concert de Tunng (absolument merveilleux, d’ailleurs). Qui vois-je descendre les marches d’un quai? Laurent K. bien entendu, ici entre deux trains et se demandant où se trouve l’accueil de la gare. Je fus donc à point nommé pour le guider.
Sacré Monsieur Kloetzer.
