Tristesse: « L’écrivain de science-fiction britannique Arthur C. Clarke, est mort hier à l’hôpital Apollo du Sri Lanka, à l’âge de 90 ans. Il avait été hospitalisé il y a quatre jours après que son état de santé se soit brusquement détérioré. » *soupir*
Archives mensuelles : mars 2008
#1410
Poursuivant mon exploration de l’univers wildien, je suis en train de lire The Green Carnation de Robert S. Hichens, un roman de 1894 satirisant lord Alfred Douglas, Oscar Wilde et toute la fine société uranienne de l’époque. Survolté, perfide, drôle, un ouvrage aussi venimeux (Hichens ne se réconcilia jamais avec sa propre homosexualité) que fascinant, comme témoignage d’un temps.
« In his own opinion he was very beautiful, and he tought it right to appreciate his own qualities of mind and of body. He hated those fantastic creatures who are humble even in their self-communings, cowards who dare not acknowledge even to themselves how exquisite, how delicately fashioned they are. Quite franckly he told other people that he was very wonderful, quite franckly he awoved it to himself. There is a nobility in fearless thruthfulness, is there not? and about the magic of his personality he could never be induced to tell a lie. »
#1409
Complètement idiot… (l’hymne soviétique en « traduction » française)
#1408
#1407
Rude journée, hier. C’est bien beau de vouloir publier un petit roman régionaliste et de le distribuer nous-même, mais c’est assez épuisant: aller au fin fond du quartier de Grange Blanche pour livrer aux entrepôts de Decitre, courir d’une librairie à l’autre pour apporter les exemplaires, négocier avec telle autre… Et puis, faire la queue à la Poste, profiter de passer dans le quartier chinois pour faire des courses, croiser des copains (je me dis souvent que si je ne vivais pas dans un coin retiré de la ville, ma vie sociale serait nettement plus trépidante), assister au début de la dédicace chez Privat… Enfin bref, arrivé la fin d’après-midi, je fis une petite crise d’agoraphobie: marre de la foule, marre du monde, marre de l’extérieur, vague angoisse. Ce que j’appelle « être groumpf ». Plus qu’une hâte: rentrer chez moi!
Découvert au passage que la banque des Moutons électriques… a explosé! L’endroit des fuites de gaz, c’était finalement pile au niveau de l’agence HSBC du cours Lafayette. Fermée, couverte de planches, au sein d’une zone à la Beyrouth, rue éventrée, policiers et barrières partout.
Scène poignante dans le métro, station Bellecour: une grosse dame noire hurlant après les cinq ou six CRS qui l’entourent, demandant pourquoi ils contrôlent son identité à elle, elle est frrrrançaise, elle! C’est sa tête, c’est ça, parce qu’elle est noire? Mais elle est en règle, il y avait plein d’autres gens, pourquoi elle?! La dame hurle sa colère et sa frustration, les flics ne bougent pas, visages impassibles, ne répondent pas. J’ai l’estomac qui se noue, honte de ce pays où l’on persécute une simple femme parce qu’elle est noire.
