Une des choses sympathiques et amusantes ayant eu lieu aux dernières Imaginales d’Épinal, ce fut que deux photographes eurent l’idée de venir shooter les écrivains présents: Patrick Imbert avait apporté un très bel appareil ancien sur trépied, une chambre noire, avec laquelle il captura l’image des volontaires sur fond d’herbe et d’eau ; tandis que Daylon tira le portrait de nombreuses victimes. En attendant de voir les clichés du premier, me voici déjà par le second (qui a pris plein de monde fort souriant).
Archives mensuelles : mai 2008
#1440
Retour d’Épinal. Un festival toujours aussi agréable et convivial, au bord de l’eau, sous de grandes tentes blanches. Nombreuses rencontres fructueuses: David Camus, Harry Morgan, Simon Sanahujas et son photographe Gwen, Tad Williams, Jean-Philippe Jaworski… Et une soirée excellente en les murs du Château Heliot avec Mauméjean, Imbert, Guillot, Jaccaud et Célia Chazel. Bien! J’aurai eu la place pour dédicacer, c’eut été encore mieux, cependant.
Moins bien: je découvre en rentrant que ma carte bancaire ne fonctionne plus. Explication: la Caisse d’épargne a procédé a une grande opération d’oppositions, afin de protéger ses clients contre une attaque web contre ses cartes… Weird! Et fort peu pratique, vu que je repars illico pour deux jours à Paris, puis rebelotte la semaine prochaine, avant un week-end à Aix et Nyons.
#1439
Firenze / 5 (où le capitaine parle d’ombre)
Florence, Firenze: ce simple nom évoque l’éclat de la Renaissance, les fastes des Medicis, ceux de la famille Bonaparte puis des grands-ducs de Lorraine. Mais qui dit éclat ne dit pas pour autant « lumière »… Et la ville au bord de l’Arno n’a rien de très lumineux, en définitive. La pierre y est relativement sombre, et alourdie par l’esthétique du « bossage », le fait de conférer aux énormes blocs du bas des palais un aspect brutal, mal dégrossi. De plus, les rues sont étroites, comme il se doit dans le sud: peu de lumière pour pénétrer dans les rues et dans les cours. Tout celà — et désolé pour le « sacrilège » envers la Renaissance — mais tout cela manque de grâce, sens la pesanteur médiévale. Il faut lever les yeux très haut, pour avoir une vision de légèreté. Car en s’élevant, les palais se font plus élancés, plus gracieux enfin. Et les dômes procurent à Florence non seulement ses principales icônes, mais aussi (surtout) la beauté de ses toits. Ah, somme toute, c’est assez logique pour une ville qui voulait être plus près de toi Seigneur. Le Duomo, bien entendu, absolument colossal, mais aussi quantité d’églises, et puis faisant contraste avec ces collines de tuiles, l’arrondit d’un vert aigu de la synagogue, et là-bas un haut dôme vitré.
(à suivre)
#1438
#1437
Monde d’escrocs. Tout à l’heure, j’ai reçu 345 spams d’un coup, sur une vieille adrel. Des messages de prétendues interventions sur PayPal me parviennent régulièrement. Des lettres de supplications de diverses veuves de généraux africains. Et maintenant, les spameurs montent à l’étage (contrairement aux facteurs): « bonjour, nous venons vérifier votre installation téléphonique » ; « bonjour, nous venons pour l’offre téléphonique à prix réduit » ; « bonjour, je suis chargé de la réduction des dépenses d’électricité ».
Ben tiens. Pfff.


