#1499

Essayé de regarder hier soir Casino royal — en compagnie de monsieur Lozzi, modèle de la couv des Nombreuses vies de James Bond. Oué, ben… mais c’est méga chiant?! Sortie de la scène du début, époustouflante, il ne se passe quasiment rien, ça bavarde, ça prend des poses, bon sang quel ennui… Pas été jusqu’au bout.

Bon, je retourne au grozessai. La semana proxima, déplacement à Paris et à Lille: trois réunions, d’autres rendez-vous, une journée de cours à donner, une conférence à faire, pfouh.

#1498

Émotion: Les Nombreuses vies de Nero Wolfe – Un privé à New York est chez l’imprimeur. Ce bouquin, j’en rêve depuis tout môme. Non mais, vraiment ! Je lisais les Nero Wolfe dans leur trad française (adaptation est plutôt le mot, d’ailleurs, tant E. Michel-Tyl triturait le texte de Rex Stout), chez Fayard. C’est mon grand-père qui les achetait et il y avait toute la collection à St-Brévin, notre maison de famille dans le Pays de Retz (marche de Bretagne). Je les ai lus et relus et relus et relus. Et avec ce dizième « Bibliothèque rouge », non seulement je réalise un de mes plus vieux rêves, mais j’ajoute à la collection un volume très fortement orienté sur New York, ville polar s’il en est, que j’ai visité en fin d’année dernière en compagnie de Jean, mon oncle photographe — qui illustre donc le tout de plus d’une centaine de photos. Ce livre, c’est donc la conjonction d’une histoire de famille et (je l’espère) d’un bel ajout thématiquement assez « porteur » pour une collection qui marche bien.

#1496

De sublimes orages, aujourd’hui. Ciels d’apocalypse et, à un moment, la pluie battait en vagues brutales contre les carreaux. Awesome.

Le grozessai progresse à grands pas, le Jack est quasiment terminé… et je fini souvent mes journées sur les rotules! Mais c’est une bonne fatigue. Le soleil couché, je regarde Spooks, j’avance trrrès lentement dans Mother London (relecture) ou Liliputia (à savourer) — toujours le phénomène du « trop peu de neurones frais pour lire le soir » —, ou je lis des bédés: fini l’absolument extraordinaire Alice in Sunderland de Bryan Talbot (tellement bien que j’ai regretté de le refermer), fini aussi la reliure des Arnest Ringard de Janin & Franquin (étant môme ça me faisait hurler de rire, aujourd’hui j’aime toujours mais avec juste un sourire amusé), je relis pour la centième (millième?) fois des Spirou & Fantasio de Franquin, dans la version noir et blanc de chez Niffle: bonheur absolu du pur dessin. Et puis je reste ainsi dans la SF: Zorglub! Champignac!