#1635

Il y a un moment que je voulais lire The Loom of Youth, d’Alec Waugh. Publié en 1917 par un garçon de seulement 17 ans venant d’achever sa scolarité, ce roman fit grand scandale, car dans son désir ingénu de tout révéler de l’ambiance scolaire qu’il avait tant adoré, le jeune Alec (frère aîné d’Evelyn Waugh) disait… tout. Y compris des attirances romantiques des garçons les uns envers les autres, sujet jamais abordé, nié, étouffé. Enfin bref, je ne l’avais toujours pas lu et Axel ne savait plus où il l’avait rangé… Je viens de le retrouver, à la faveur d’un large effondrement d’étagères dans la petite chambre. Qu’importe: je commence à me délecter de la prose moqueuse de ce chef-d’oeuvre de la littérature d »école anglaise. Un sujet qu’il me fallait étudier, assurément, au moment où je travaille sur les thématiques brassées dans les Harry Potter.

Juste une citation, pour le plaisir :

« The rest were non-entities, the set who drift through their six years, making no mark, hurting no one, doing little good. Finally they pass out into the world to swell the rout of civilized barbarians whom it ‘hurts to think’ and who write to the papers, talk a lot about nothing and then die and are forgotten. »

#1634

Lorsque Les Nombreuses vies de Malaussène, de mon petit camarade Nicol Lozzi, était en correction, j’avais un jour sursauté: il disait que les fontaines Wallace étaient… en bronze! Ouch non, elles sont bien entendu en fonte. Sans quoi, de toute évidence, il n’y en aurait plus, tant les vols de bronze se multiplient maintenant que ce métal commence à se faire rare. il paraît que la SNCF subit souvent des vols de plusieurs kilomètres de fil en cuivre, arrachés le long des voies! Et voici que cette folie atteint les sculptures… D’après cet article du Guardian, une immense sculpture en bronze massif d’Henry Moore a été détruite par des trafiquant de métaux (c’est monstrueux!), et les vols d’oeuvres d’art publiques se multiplient de manière rien moins qu’alarmante.