Il y a un moment que je voulais lire The Loom of Youth, d’Alec Waugh. Publié en 1917 par un garçon de seulement 17 ans venant d’achever sa scolarité, ce roman fit grand scandale, car dans son désir ingénu de tout révéler de l’ambiance scolaire qu’il avait tant adoré, le jeune Alec (frère aîné d’Evelyn Waugh) disait… tout. Y compris des attirances romantiques des garçons les uns envers les autres, sujet jamais abordé, nié, étouffé. Enfin bref, je ne l’avais toujours pas lu et Axel ne savait plus où il l’avait rangé… Je viens de le retrouver, à la faveur d’un large effondrement d’étagères dans la petite chambre. Qu’importe: je commence à me délecter de la prose moqueuse de ce chef-d’oeuvre de la littérature d »école anglaise. Un sujet qu’il me fallait étudier, assurément, au moment où je travaille sur les thématiques brassées dans les Harry Potter.
Juste une citation, pour le plaisir :
« The rest were non-entities, the set who drift through their six years, making no mark, hurting no one, doing little good. Finally they pass out into the world to swell the rout of civilized barbarians whom it ‘hurts to think’ and who write to the papers, talk a lot about nothing and then die and are forgotten. »