Encore des brassées de rêves. Ce matin je vivais avec un garçon tout en haut d’un vieil immeuble, au dernier palier, dans un appartement aux murs chaulés de blanc, très dépouillé. Je suis rarement seul, dans mes songes. Julien venait me parler du texte sur Steranko puis nous descendions, la porte du bâtiment ouvrait dans une galerie marchande, toute jaune, sombre, nous croisions un môme japonais tout sanglé d’une belle veste en cuir, le vent soufflait, des feuilles volaient partout dans le centre commercial. De l’autre côté des colonnades, la rue était déjà dans le crépuscule. Je levai les yeux: un orage approchait.