Bribes parisiennes…
Le haut des façades prend une teinte de miel, tandis qu’un niveau du trottoir, sous les hauts platanes, le bleu aigu et le rouge brûlant d’une enseigne de vidéo-club acquièrent plus d’épaisseur. Une ambulance passe en silence, qui projette exactement les mêmes teintes, à son passage celles-ci se brouillent, s’étirent un instant. Uniformisation de la couleur industrielle. Un sosie d’Eric Picholle passe sous un autocollant pour Orangina. La porte du bar racle sur le carreau, chaque ouverture lui arrache le cri du bébé d’Eraserhead. Pour les WC, coincés dans le local des compteurs électriques, il faut prendre un jeton en allu dans une coupelle. Rites bien franchouillards.