Une journée de transition, après la fatigue du salon de ce week-end. Hier j’étais presque hébété, les neurones en débandade, ne me suis un peu remis que le soir, pour le traditionnel et toujours adorable rendez-vous mensuel du club de l’Hydre. Et comme de bien entendu, phénomène banal avant un voyage, ai peu et mal dormi avant mon départ matutinal pour l’aéroport (vivement que les Eurostars arrivent jusqu’à Bordeaux).
Enfin, Londres. Sous un ciel bas et gris mais toute la ville est illuminée par la floraison des magnolias, cerisiers et autres arbres couverts de bouquets. London in bloom. Chez le marchand de quatre saisons au sortir de la station de métro, les « fresh daffs » sont proposées en bottes. Au-dessus de Piccadilly criaient des mouettes. Promenade à pas lent, léchage de vitrines sur Jermyn Street (centre de la mode masculine traditionnelle), petits tours dans des librairies et, tout de même, l’énorme expo de la Royal Academy sur l’art russe après la révolution soviétique. Suis rentré tôt m’effondrer.