Mon copain Sam est trop fort: grâce à lui, le Fiction virtuel a été lu sur un des tous premiers modèles (japonais) de livre électronique, à savoir sur le PRS 500 de Sony. Gageons que fort peu de productions éditoriales françaises auront déjà été « testées » ainsi sur un tel lecteur — certainement l’un des avenirs du livre.
Il serait intéressant de voir avec lui si seul un PDf à un format « utile » peut suffir comme support de lecture, je pense notemment à l’affichage lissé des polices de caractères. Caractère encore choisi pour une lecture « papier » et non éran : faut-il optimisé la maquette pour un bon affichage ou la lecture est-elle suffisante sur un i-book.
J’en veux un, j’en veux un !
Non, pas de Fiction, j’ai tous les exemplaires, même celui virtuel, je parle du livre électronique ! 😉
A dimanche,
FM
Il est bien difficile de répondre à la question simplement parce que c’est une technologie en tel développement que ce modèle n’est en fait clairement qu’un prototype.
Il y a 3 formats compatibles. Le PDF qui est scalé comme une image. Le TXT/RTF et le format natif de Sony.
Les deux derniers utilises un moteurs de composition de texte. Les polices sont donc lissées. Le PDF aussi cependant la fonction de zoom n’est plus lié à la police de caractère (qui refabrique donc un bloc texte avec une typo plus grande) mais est traité comme une image… donc un zoom de page.
Pour le PDF il est donc préférable de clairement s’adapter au format assez standards des premiers eBook du marché : le iRex, le PRS500, le StareBook ou les lecteurs de Jinke.
Bref ! il faut mieux faire une page au format de la bête.
C’est pourquoi le PDF de fiction n’est en fait pas du tout adapté en dehors de la couv, et encore le 200 dpi n’offre pas un parfait rendu dans la typo un peu petite du titre dans el carré noir.
Cependant la lecture sur papiel est vraiment très confortable.
et nul doute qu’a terme la technoligie devrait s’épanouir. Il s’agit pour moi clairement de tester la bête et de voir le potentiel.
Vous devez savoir que ce papiel est déjà capable de trame. Le resultat est spéctaculaire avec des images.
Entendons bien c’est uen qualité pourri mais pas plus naze que repro 1 couleur sur un papier bouffant de roman.
Or Hitashi à déjà dans ces cartons un papier plus rapide 16 teinte de gris+ tramage.
Bref ! je serais assez intéressé de faire fonctionner le fiction tome W entièrement sur le PRS500.
Si vous y trouvé le temps. ça vaut le coup.
D’autant que j’étudie la question pour le groupe pour lequel je travaille.
Il faut aussi savoir que Sony a tendance à n’en faire qu’à sa tête et qu’il faudra attendre la (rude) (et saine) concurence de ses petits camarades pour voir des projets intéressants.
Normalement, d’ici la fin du premier semestre 2008, on devrait avoir des semblants de standardisation (à savoir: « le reader se démerde avec le pdf pour en offrir un affichage correct » > à partir du moment où les utilisateurs pourront échanger leurs propres fichiers, les lecteurs devront s’adapter).
Oui, les « avenirs du livre », on en a déjà vu crever plus d’un. ^________^
C’est sûr que l’avantage d’un appareillage encombrant qui réclame un écran, de l’alimentation et une certaine autonomie pour qu’on puisse simplement lire un texte, alors qu’on peut trimballer un bête livre n’importe où, n’est pas vraiment établi.
Ah, si, j’oubliais: on peut avoir huit mille cent trente douze bouquins sur soi. Super.
Il faut prendre le problème à l’envers:
T’as un apart de 20m², tu peux gagner quelques précieux mètres carré en ayant du presque-tout numérique.
Ah et les prochains modèles ne consomment pratiquement rien.
Et pèsent pratiquement plus rien (contrairement au sony; un tank à coté des futurs lecteurs)
Nan mais sinon, un vrai livre, c’est chouette pour décorer, hein ahah
Il y a erreur patrick.
Les readers actuels n’utilisent pas d’écran, mais du papier numérique et il n’y a pas de légèreté dans ce terme.
Bien sûr exit la fibre de bois et bonjour les polymères.
Si tu n’as pas de problème avec le concept de courrier électronique vis à vis d’une lettre papier alors il ne s’agit là que du même genre transformation avec ce qu’elle comporte d’imposture et de vérité.
il ne faut pas oublier que c’est de l’encre mouvante et que la résolution s’approche de 300 dpi dangereusement. c’est un système en lumière soustractive comme le l’encre sur le papier.
Voilà maintenant une semaine que je le pratique ce SONY Reader et forcé de constater que malgré tous ses défauts (et dieu c’est combien il y en a)
le problème de lisibilité confortable est résolu.
Le problème de batterie aussi.
Seul le changement d’affichage est consommateur.
à la fin de la charge de la batterie je peux lire encore un roman c’est dire.
L’intérêt viendra aussi de nouveau type de contenu, livre animé, avec des liens pour les documentations… etc
Chez tous les professionnel un peu sérieux que je côtoie travaillant sur le sujet.
aucun ne prédit la bête fin du livre papier.
c’est ridicule.
Les beaux livres, la littérature a encore de beaux jours devant elle.
aucun doute la dessus.
L’évolution à venir est plus subtile.
Elle concernera beaucoup les scolaires je pense, beaucoup les livres fonctionnels et aussi une littérature issus du net qui par l’inconfort de la lecture sur écran n’a jamais été bien brillante.
La presse aussi devrait pouvoir y trouver un nouveau souffle.
Le seul acte prophétique que je me permettrais concernent les poches que je vois à moyen terme clairement menacé par les supports numériques.
Mais paradoxalement pas la littérature de gare qui correspond à du jetable.
Et qu’on viennent pas me parler de sensualité du livre, un joli NRF des années 50 imprimé en typo et relié par qqun qui connaissait son métier donne bien plus envie de lire que les merdes qui ont envahis nos librairies.
Bref, Je ne fais vraiment pas parti des gens qui pensent à une fin du livre papier et qui oppose les deux supports.
Mais des technologies a potentiel très fort son apparu depuis et comme à l’apparition de chaque nouveau support il y des expériences intéressantes à mener.