Hier matin, tournée « relation publique »: un rendez-vous chez Oniva, collectif artistique de Vaise (le 9e arrondissement de Lyon), pour discuter avec eux et leur confier un petit stock de Fiction afin qu’ils nous représentent au salon de Montreuil. Discussion, considérations sur la dureté sociale et le fait que les livres ne se vendent quasi plus. Allant ensuite chez mon bouquiniste favori, le « Père Pénard », je me fais interpeller à la terrasse d’un café par Laurent, le boss de ladite boutique. Discussion, considérations sur la dureté sociale et le fait que les livres ne se vendent quasi plus. Tour chez le bouquiniste puis je me rends à la librairie Le Bal des Ardents, pour négocier la mise en place d’un rayonnage spécial pour les Moutons. Discussion, considérations sur la dureté sociale et le fait que les livres ne se vendent quasi plus. Tant qu’à faire je passe ensuite à côté, faire la bise à mon copain Christian de la boutique Harmonia Mundi. Discussion, considérations sur la dureté sociale et le fait que etc. Ah, ah, quel entrain ils ont, tous!
A se demander pourquoi certains choisissent encore le métier d’éditeur…
ah ah oui, y’a des fous, hein? 😀
Suffit d’organiser des soirées et de faire boire les acheteurs potentiels…
Haha, ça fait peur, oui !
Variante : « La conjoncture économique qui en librairie est plus que catastrophique » (A.-F. Ruaud, avril 2006 sur salle101.org — excellente interview au demeurant) !! 😉
Justement, cette interview: « On va parler de deux choses, et d’une troisième de manière plus délétère« . Peste, diantre, bouffre! Je ne sais pas bien ce que l’interviewer voulait dire, mais je serais prêt à parier un éléphant en tutu contre un baba au rhum que le mot qu’il cherchait n’était pas délétère!
Ou alors, c’est encore plus bizarre! O____õ
On crèvera tous, remarquez…
C’est la question qui tue …