#791

Je m’étonne presque de ne pas avoir rêvé de chapeaux melons et de redingotes, tant je suis plongé ces jours-ci jusqu’au nez dans l’époque des « grands détectives », sur la trace de Sherlock Holmes et de ses émules… J’achève un article retracant les nombreux détectives de fiction de l’époque 1890/1910, un travail assez minutieux (et bien sûr passionnant) de réunion des informations que je trouve disséminées un peu partout dans des études et des préfaces… Malheureusement, j’ai l’handicap de ne pas posséder d’encyclopédie du polar classique, comme j’en ai tant sur la SF et la fantasy. J’avais notamment omis d’acheter tout de suite l’encyclo de chez Joseph K., qui s’épuisa à une vitesse surprenante. Enfin, heureusement mon coécrivain Xavier Mauméjean est un génial érudit, son apport devrait donc compléter tout cela.

Le temps est très doux ces temps-ci, d’un ciel bleu caressant sans chaleur excessive une ville qui bruît du chant des moineaux. À défaut que je puisse aller me promener, il s’agit tout de même de « conditions climatiques » assez propices à une écriture fluide, sans l’entrave pesante de la canicule. Le rêve serait qu’une telle douceur se maintienne, car je dois écrire cet été la fin de mon roman accepté par Mnémos — et suer sur le clavier n’est jamais une expérience très plaisante.

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