C’est dingue, quand j’y pense: six mois que je travaille d’arrache-pied sur le Panorama illustré de la fantasy & du merveilleux.
Et non seulement six mois, mais combien d’années de lecture, de recherche, d’écriture d’articles? L’ouvrage part jeudi chez l’imprimeur, et une page massive se tourne.
Non pas que j’entende cesser là mes recherches sur le merveilleux: j’ai déjà trois « petits maîtres » en chantier pour la revue Faeries, un article à terminer pour un bouquin de chez Autrement, une conférence à rédiger pour le colloque de Nice… Mais tout de même, ainsi le principal est fait. J’y rêvais depuis très longtemps, à ce Panorama illustré de la fantasy & du merveilleux. Déjà à l’époque de Cartographie du merveilleux: Gilles Dumay, sachant que je songeais à un gros pavé sur la fantasy, un peu du genre de l’histoire de la SF par Sadoul, m’avait proposé d’en faire d’ores et déjà une sorte de résumé, une version « petit guide ».
Tiens, hier soir j’ai revu Brisby & le secret de Nimh, admirable petit joyau d’animation. Et en achetant un loukhoum à l’épicerie arabe, j’ai repensé automatiquement à cette scène du début du Lion et la Sorcière blanche de C.S. Lewis, lorsqu’Edmund trahit sa famille pour un turkish delight… Gravement contaminé au merveilleux, je suis!