Reçu ce matin et signé à l’instant le « bon pour accord » sur le traceur (épreuves d’imprimeur) de Wastburg, le roman de fantasy de Cédric Ferrand que je publie fin août. Il s’agit d’un nouvel auteur, qu’un gentil lecteur et le sieur Laurent Kloetzer m’avaient recommandé. Charlotte Volper de chez Mnémos me disait l’autre soir être dégoûtée que je l’ai grillée si vite sur le coup — hé hé. Wastburg débute comme un recueil de nouvelles mais prend peu à peu l’aspect d’un véritable roman, sur une cité médiévale où la magie a presque disparu, et où depuis les choses vont de mal en pis… C’est drôle, astucieux, méchant, très « mauvais esprit », j’ai immédiatement adoré, et Julien aussi. Un coup de coeur, un vrai. Ce roman s’inscrit dans l’école de la « crapule fantasy », telle que représentée par La Voie du cygne de Kloetzer ou Gagner la guerre de Jaworski — les deux se sont fendu d’un commentaire pour le rabat de couv, et franchement, si vous êtes déjà en manque de Jaworski la lecture de Ferrand devrait vous faire du bien par où ça passe.