Je lisais hier cet article et suis tout à fait d’accord avec cette déclaration du photographe : « As I got older and became interested in « visual » things, I began to re-evaluate these buildings that my parents generation hated so much and found that there was something I liked about a lot of them. » Bien sûr pour ma part je n’ai pas eu à attendre ce regain d’intérêt pour le modernisme et le brutalisme, étant enfant de la ville nouvelle de Cergy-Pontoise, je me suis toujours senti concerné par l’utopie urbanistique seventies. Devant d’ailleurs séjourner un peu à Paris début juin, pour le boulot, je prévois de refaire un petit pèlerinage à Cergy, véritable musée à ciel ouvert de l’architecture de cette époque. Quand ils sont issus du travail d’excellents architectes, modernisme et brutalisme ne sont pas cette pesante et ordinaire laideur qui ont tant conduit à leur rejet, mais une forme fascinante d’art. Et la semaine dernière à Londres, j’ai introduit Julien au magistral d’un Brunswick Centre, d’un National Theatre et, surtout, de l’incroyable quartier de Barbican — tout comme j’avais séduit Christine avec le quartier de Mériadeck, ici. J’adore cela, le beau brutalisme.