Lisant – corrigeant – annotant des textes toute la journée, en ce moment, j’ai un peu de mal à encore lire le soir venu… Enfin, de lire des mots sur du papier, quoi. D’où une forte crise de bédé, ma foi. Là je viens de lire les cinq tomes du Legs de l’alchimiste. J’avais déjà les deux premiers dans une existence antérieures (enfin, c’est ainsi que je contemple désormais mes années en librairie) et en gardait un excellent souvenir. Ma lecture récente des Miss pas touche m’a donc donné l’envie de plus en découvrir du même scénariste Hubert. Eh bien, je vais tâcher de trouver ses autres albums, à ce garçon. Voilà un « raconteur d’histoires » comme je les aime. Bon, je regrette que Tanquerelle ait quitté la série avant la fin, laissant la place à un médiocre dessineux, hélas, mais quant au récit c’est magistral d’un mélange d’humour, de noirceur, de magie, de politique, de dix-neuviémisme… Et ça se déroule dans une principauté à la Ruritanie, de Napoléon à Hitler… Étonnant.