Vendredi dernier, j’ai bossé toutes fenêtres ouvertes tellement le printemps. Oui, tellement le printemps. Aujourd’hui, pas d’ouvertures: ciel gris-gris, humidité, ces deux dernières nuits ont été d’une pluie battante, qui grésillait sur les murs de ma chambre au pignon de l’immeuble. Mal dormi, peu dormi, pourtant je pense que mon récent coup de fatigue tend déjà à s’atténuer. Ce week-end j’ai rédigé trois chapitres de Hercule Poirot, une vie, ils sont chez le professeur Mauméjean pour l’étape de révision/complément, ça nous en fait quatre déjà. Si tout va bien, je devrais me plonger dans le vif du sujet ces prochains jours — dès que j’aurai fini de rédiger ma promenade londonienne d’Argyle Square à Clerckenwell Green, car je retournes à Londres en fin de mois et aurais certainement besoin d’en tester une dernière fois certains détails. Les deux Bibliothèque rouge sur Londres et Paris avancent à grands et passionnants pas. J’ai embauché Alexandre Mare pour co-diriger le second. Nicholas Royle vient de me donner l’accord de faire traduire sa promenade à Paris sur les traces de Topor ainsi qu’un article inédit sur Londres. Le vol d’un hélicoptère vient de gronder au-dessus de mon quartier, une moto grommelle dans la rue. Je lis Mimosa de Vincent Gessler après une trilogie de space op gauchiste par Ken McLeod, le cinquième et dernier Gail Carriger et quelques belles bédés de Jean-C. Denis.