Bribes parisiennes…
Dans le musée de l’Orangerie, fin de journée: six fois hurle dans les haut-parleurs et résonne dans tout l’espace muséographique un message comme quoi la boutique va fermer dans une demi-heure. Dans plusieurs langues. Longuement. Six fois. De peur que l’on n’ait pas bien compris que la visée première de ces lieux, apparemment, ne doit pas être l’art mais le commerce. Pourtant, les nymphéas sur les murs me semblent nettement plus intéressantes que celles sur les foulards, les verres à bière et autres cendriers. Si, si. Et pour le reste, les Derain tardifs, après le mouvement fauve, s’avèrent tristement sans grâce, mais dans son ensemble cette collection constitue aussi une très jolie surprise.