#1929

Simenon continue d’accaparer une bonne partie de mes lectures du moment, tant je trouve que sa prose douce et en demi-teintes, contemplative, convient bien à la saison. Lu tout de même aussi deux Veronica Stallwood (du polar « cosy » situé à Oxford, j’aime bien la lire de temps en temps), et je navigue aussi chez Maupassant — avec en arrière-pensée le nécessaire retravail profond de mon Arsène Lupin, une fois encore. Étonnant comme ce sujet se vend bien. Comme je viens, avec Xavier Mauméjean, de repenser la Bibliothèque rouge (nouveau départ au volume 20, en février), que Sébastien Hayez vient d’en concevoir les nouvelles couvertures, et que j’avance tranquillement dans la nouvelle mise en page aussi, eh bien, il n’était pas question d’en rester au seul Sherlock Holmes, une vie. D’autres volumes de la collection sont épuisés ou en voie rapide de l’être. Hercule Poirot, Arsène Lupin, Jack l’Éventreur… Alors je réfléchis aux réécritures nécessaires, afin de mettre ces sujets au niveau de nos ambitions renouvelées. D’où Maupassant, donc, où picorer quelques éléments pour le Lupin. Alexandre Mare m’a aussi conseillé Le Voleur de Georges Darien, que j’ai tout de suite trouvé chez mon bouquiniste favori et que j’ai entamé — c’est d’une prometteuse ironie. Acquis aussi une bonne pile d’ouvrages divers autour de la Belle Époque, tant qu’à creuser le sujet. Je fouille, je cogite — succulent boulot de recherche et d’enrichissement, j’adore ça.

#1928

Simenon continue d’accaparer la majeure partie de mes lectures du moment, tant je trouve que sa prose douce et en demi-teintes convient bien à la saison. Lu tout de même aussi deux Veronica Stallwood (du polar « cosy » situé à Oxford, j’aime bien la lire de temps en temps), et je navigue aussi chez Maupassant — avec en arrière-pensée le nécessaire retravail profond de mon Arsène Lupin, une fois encore. Étonnant comme ce sujet se vend bien. Comme je viens, avec Xavier Mauméjean, de repenser la Bibliothèque rouge (nouveau départ au volume 20, en février), que Sébastien Hayez vient d’en concevoir les nouvelles couvertures, et que j’avance tranquillement dans la nouvelle mise en page aussi, eh bien, il n’était pas question d’en rester au seul Sherlock Holmes, une vie. D’autres volumes de la collection sont épuisés ou en voie rapide de l’être. Hercule Poirot, Arsène Lupin, Jack l’Éventreur… Alors je réfléchis aux réécritures nécessaires, afin de mettre ces sujets au niveau de nos ambitions renouvelées. D’où Maupassant, donc, où prendre quelques éléments pour le Lupin. Alexandre Mare m’a aussi conseillé Le Voleur de Georges Darien, que j’ai tout de suite trouvé chez mon bouquiniste favori et que j’ai entamé — c’est d’une prometteuse ironie. Acquis aussi une bonne pile d’ouvrages divers autour de la Belle Époque, tant qu’à creuser le sujet. Je fouille, je cogite — succulent boulot de recherche et d’enrichissement.

#1927

One of the good things about Oxford was that everything started again on the autumn. On October, every October, a whole new generation turned up, ready to learn, and live, and even to fall in love. On most places the time of hope was the spring, but here it was autumn. Fall.
(Veronica Stallwood)

#1926

Une poignée de journées assez agitées, épuisantes et malgré tout fort agréables. Tout d’abord le retour des baroudeurs, Simon et Gwenn, pour le vernissage de l’expo des photos de Sur la piste de Tarzan. Cela se déroula sans anicroche, il me semble qu’il y a eu du monde — en tout cas plein de gens que je ne connaissais pas, et le galeriste non plus, ce qui semble plutôt bon signe. Et puis des amis et connaissances, bien sûr. Amusant de voir le graphiste Sébastien Hayez et les deux auteurs faire enfin connaissance, après avoir pourtant réalisé deux ouvrages ensemble. Ensuite, en dépit de la fatigue de deux nuits trop courtes, ce fut le temps du « marathon » de mise en page avec Julien Bétan, pour boucler le recueil sur Alan Moore qu’il a dirigé. Mission accomplie avec brio, quoique je suis un peu sur les rotules. L’ouvrage est très beau et carrément passionnant, il nous semble en fait que c’est à ce jour le « Bibliothèque des miroirs » le plus idéalement abouti. Sinon, bouclé aussi les Nombreuses vies de Nestor Burma, troisième contribution de Jacques Baudou à l’édifice « Bibliothèque rouge ». France années cinquante, encore une autre ambiance pour la collection. Il partira demain chez l’imprimeur. Je dois aussi rendre le catalogue, à un autre imprimeur. Le titre Tancrède d’Ugo Bellagamba s’y orne d’une ô combien plaisante mention de son prix Rosny aîné reçu ce week-end.