#1777

Râh là là, c’est affreux ce que je me lève tôt, avec ces travaux chez moi.

C’est étonnant, la bédé: les choses étranges et intellos que l’on peut y publier! Lu hier Flaubert la dernière ligne, de Jacques & Casenave, publié chez les Rêveurs, la boîte de Larcenet. Belle et étonnante évocation de la vie de ce cher Gustave. Depuis mon ancien coloc, j’ai choppé le virus flaubertien et dans les derniers temps où j’étais encore en fonds, je m’étais payé une série de reliures anciennes, en cuir, des différents Flaubert — mais je n’ai toujours pas Bouvard et Pécuchet, sapristi, c’est le dernier Flaubert que je n’ai pas encore lu. Faudrait que j’en trouve une belle édition.

#1776

Pas folle la Poste, elle sait bien ce que valent ses services: elle se fait donc livrer ses fournitures (imprimés etc.)… par transporteur privé! Je viens d’assister à ça pendant que j’étais au guichet. La postière, assez embêtée, reconnu qu’effectivement, la Poste ne se livre pas elle-même.

#1775

Fini de regarder les six épisodes du nouveau Prisoner américain. Moué, tout ça pour ça? L’esthétique est intéressante, Ian McKellen formidable, le môme très agréable à regarder, mais… la résolution est terriblement plate. Le concept est désamorcé par le fait qu’il ne s’agit pas d’un complot gouvernemental (services secrets) mais juste d’une entreprise privée ; et par les visées finalement humanitaires du boss de la boîte, à la fin. Bref, une fois encore les studios américains nous livrent un remake idéologiquement émasculé, une réécriture clinquante mais inoffensive.