Ce soir, concert acoustique de mon groupe fétiche (Marillion). Chic alors !
Archives de l’auteur : A.-F. Ruaud
#1721
Lisant – corrigeant – annotant des textes toute la journée, en ce moment, j’ai un peu de mal à encore lire le soir venu… Enfin, de lire des mots sur du papier, quoi. D’où une forte crise de bédé, ma foi. Là je viens de lire les cinq tomes du Legs de l’alchimiste. J’avais déjà les deux premiers dans une existence antérieures (enfin, c’est ainsi que je contemple désormais mes années en librairie) et en gardait un excellent souvenir. Ma lecture récente des Miss pas touche m’a donc donné l’envie de plus en découvrir du même scénariste Hubert. Eh bien, je vais tâcher de trouver ses autres albums, à ce garçon. Voilà un « raconteur d’histoires » comme je les aime. Bon, je regrette que Tanquerelle ait quitté la série avant la fin, laissant la place à un médiocre dessineux, hélas, mais quant au récit c’est magistral d’un mélange d’humour, de noirceur, de magie, de politique, de dix-neuviémisme… Et ça se déroule dans une principauté à la Ruritanie, de Napoléon à Hitler… Étonnant.
#1720
Je tousse et j’ai de la fièvre — mais je ne ferai pas ce plaisir à Roselyne: non, je n’ai pas la grippe A, juste une bête bronchite B attrapée avant-hier alors que j’allais faire les courses sous l’averse… Ce n’est donc encore pas par moi que vont être compensés les gros sous dépensés par notre gouvernement à nous qu’on a en produits pharmaceutiques.
Quand on y pense, il est formidable, ce gouvernement: ni véritablement libéral (son attachement à une certaine catégorie de fonctionnaires, ceux de Bercy, le prouve amplement), ni classiquement de gauche (en dépit de l’embauche à tour de bras de caciques du PS, genre Claude Évin encore récemment), en fait ce doit être cela, la droche. Ou la goiche, allez savoir. Le pire des deux. En tout cas, il y a une tarte à la crème de la pensée tout faite, un lieu commun de la propagande de droite, qui s’avère intéressant: j’ai toujours entendu dire et répéter que lorsque la gauche est au pouvoir, elle fiche l’argent par les fenêtres et enfonce le pays dans les dettes. Tandis que les milliards donnés aux banques (qui n’aident nullement les PME ni les particuliers), la baisse de TVA sur la restauration (avec comme résultat un magistral 0,02% de baisse des prix), les 808 millions de vaccins pour une pandémie imaginaire… et au bout du compte un déficit record de plus de 140 milliards, du jamais vu à aucune époque, ça non, c’est pas grave du tout? Notre gouvernement à nous qu’on a ruine notre pays, vend nos biens à des intérêts privés (GDF privatisé en dépit des promesses, la Poste en passe de l’être en dépit de plus de 2 millions d’avis exprimés de manière spontanée faute des référendums promis), mais personne ne dit rien, la presse se taie, tout va bien. Oh, ne faite pas attention: ce doit être ma fièvre qui parle.
#1719
Ouf: bouclé mon « bibliothèque rouge » sur Harry Potter et l’imaginaire de la fantasy jeunesse, il est chez l’imprimeur. Pas trop le temps de causer sur cette page, me trouvant un rien occupé par divers boulots, tous urgents comme de bien entendu. Faut tenir le rythme. J’ai hâte de me remettre tranquillement à écrire — sur le tome 1 du Dico féerique nouvelle mouture, en particulier, pour lequel il ne me reste plus tellement de travail scriptural à faire. Et puis il me démange de débuter mon deuxième polar jeunesse. Début décembre j’irai chez l’ami Mauméjean, afin de peaufiner avec lui une autre nouvelle mouture, celle de notre Sherlock Holmes. Mais d’ici là les Moutons me prennent beaucoup de temps et d’énergie… Normal, quoi. Plein de belles et bonnes choses se profilent.
Lu ce matin les 4 tomes de la série Miss pas touche, que m’avait conseillé mon petit camarade David Camus. Excellent: scénario original, ambiance prenante, personnages bien construits, dessin post-Blain/Sfar très réussi pour une fois. Lu aussi le 3e tome de George Frog, que j’avais loupé à sa sortie. Sous une couverture que je trouve vraiment renversante, toujours le même charme tendre. Un album c’est trop court. Ah, et puis le nouveau Lincoln, bien marrant comme d’habitude. Oui, une cure de bédés. J’suis accro.
#1718
Le reste de mon week-end helvète? Eh bien, comme nous nous étions couchés fort tard (après une longue session de rompage de bâtons dans un bar d’Yverdon, en compagnie de mes hôtes Sandrine et Vincx, de deux de leurs amis et du duo nooSFerien), ce fut un levé tardif — et une bonne partie de la journée très studieuse, car je bosse sur une urgente révision de trad. Ensuite, promenade dans Genève — je n’étais jamais allé jusqu’au jet d’eau, dont la haute courbe au-dessus du lac nous remis en mémoire l’image de l’arche de Spin, de Robert Charles Wilson. Visite aussi d’une maison médiévale, avec une grande et belle et fascinante maquette de la ville au milieu du XIXe siècle, tout en haut sous les combles. Niveau caves, Vincx fit la démonstration de sa nature profondément suisse en tombant en extase devant une collection… de pièces de monnaie. Enfin, le clou du séjour fut un repas pris fort tôt au restau érythréen, merveille de merveille gastronomique.