#1522

Retour de Rennes, avec pour le trajet du retour un fabuleux roman: Pandemonnium de Daryl Gregory. Dans une Amérique uchronique hantée par des créatures issue de l’inconscient collectif — notamment des incarnations de Captain America, du Shadow ou de… Valis, ce dernier s’étant incarné dans le corps de Philip K. Dick pour l’empêcher de mourir. Fou, geeky, absolument captivant, une oeuvre vraiment surprenante. (à l’aller, j’avais lu Decline and Fall d’Evelyn Waugh, amusant mais vraiment très très vieillot)

Sinon, je reviens bien entendu aussi fatigué que j’étais parti, mais content: outre que les Champs Libres sont un incroyable centre culturel, d’un luxe inhabituel — au bord d’une vaste place qui ressemble à une utopie des années 70 —, toute la ville de Rennes est bien belle. Et je n’y peux rien, lorsque je vois ces architectures typiques de l’ouest, les toits d’ardoise, les colombages médiévaux, je me sens un peu chez moi… Bon (ton moqueur « on »), Christophe Duchet est meilleur guide gastronomique (« et puis ce restau là est formidable ») que touristique, mais tout de même, deux vraiment très belles balades. Et la piscine St Georges, wow! Et la place de la mairie et de l’opéra! Quelques visites de librairies locales, aussi: la mythique Alphagraph, la SF Critic et le rayon SF de Privat Forum… Seul petit regret du séjour: la collection permanente du musée des Beaux-arts était fermée. Ah, et puis impossible de trouver une galette-saucisse: les Rennais ne se nourrissent plus que de sushis, apparemment.

Au retour, interview sur la « bibliothèque rouge » par un journaliste que je connais depuis trrrrès longtemps, et maintenant je vais tâcher de calmer le rythme, de me reposer un brin. Je me suis d’ailleurs souvenu que j’avais déjà fait une telle crise d’épuisement, il y a un an: juste avant de partir à New York. Bref: je suis revenu avec un incroyable bric-à-brac… Des boutures données par Sophie Dabat (à qui je dois déjà le bonheur de ma petite chatonne noire), un pot de gelée de cidre (pas encore goûté), une bouteille de Breiz Cola (fallait bien rapporter ça à un Axel buveur de Coca) et une bédé locale (le nouveau Malo Louarn, chic alors!).

#1521

Science-fiction, les frontières de la modernité, 4e de couv (premier jet) :

Trop souvent considérée seulement en fonction de son champ littéraire, la science-fiction est pourtant bien plus qu’une littérature. Elle est une tradition culturelle vieille de près de cinq siècles, et représente une diversité de représentations, de jugements et d’interprétations s’affrontant autour d’un seul sujet : la civilisation, et plus exactement, son devenir.

Pur produit de la société industrielle et de la culture de masse, la science-fiction est le fruit de son époque. Chaque période voit donc cet imaginaire générer une approche qui lui correspond : ère utopiste et européenne depuis ses débuts jusqu’au XIXe siècle, ère moderniste et américaine durant le XXe siècle, ère numérique et essor asiatique en notre début de XXIe siècle.

S’attachant à retracer l’histoire de la science-fiction dans toute sa variété et dans le monde entier, cet ouvrage s’ouvre donc à la littérature, bien sûr, mais aussi au cinéma, à la télévision, à la bande dessinée, aux comics et aux mangas, tout en repositionnant le genre au sein de son contexte historique, qu’il soit politique, social, culturel ou éditorial, pour lui rendre la place qui lui revient : celle d’exploratrice des frontières de la modernité.

#1520

Pfff. Marre de marre: épuisé. La satisfaction c’est que le « grozessai » est bouclé (Science-fiction, les frontières de la modernité, chez Mnémos). Mais je fais une grosse crise de méga fatigue. Ceci dit, je pars me promener deux jours à Rennes — conférence demain soir sur l’histoire des littératures du merveilleux, à la bibliothèque Champs-Libres, 18h30. Un peu d’air breton me fera du bien.

#1519

Et toujours pour parler de marillion (je vous avais prévenu…), ils ont lancé un concours pour la réalisation de clips sur un de leurs morceaux. En voici un bien chouette, en animation assez bluffante: