#1398

De XVIIIe siècle au XIXe, Dracula, Frankenstein, Jack l’Eventreur, Vaucansson, Sherlock Holmes… De lecture et lecture, de recherche en recherche, tout semble se répondre, je ne cesse de croiser les mêmes figures. Et notamment celle de ce cher Oscar. Ah, Wilde… Là je termine de prendre des notes sur un roman de Nicholas Meyer, « L’Horreur du West End », et bien entendu l’y voici encore.

#1397

Grrmbll. V’là qu’ils font du ketchup « allégé », maintenant. Ben c’est pas top: trop fluide. Premier essai, sprotch, des tas de minuscules gouttelettes sur ma chemise grège toute propre. Je me change, je ré-essaye: deux gouttes encore, sur la nouvelle chemise grège. Troisième essai: trois gouttes sur le pantalon.

Je vais peut-être arrêter le ketchup: c’est trop dangereux.

Je crois que je vais me remettre à la moutarde, tiens, moi.

#1396

La culpabilité, moteur de la société chrétienne. Et moteur de ce blog, parfois: oui, je me sens coupable (un peu) de ne pas avoir ni le temps ni l’envie de poster ces temps-ci. Cela va ou vient, cette envie. Il faut bien dire qu’à rester enfermer chez moi, à travailler, je n’ai guère de choses à raconter. Axel me demandait tout à l’heure, au téléphone, si j’avais parlé du concert de Tunng. Eh bien, non ; il faut reconnaître que parler de musique n’est pas la spécialité des lieux. Qu’en dire, d’ailleurs? Que ce fut beau, chaleureux, amusant, comme une énorme bulle de bonté, un pur moment de bien-être. Hé hé, je vois d’un oeil ravi un retour à la baba-coolerie, par le biais de la zik néo-folk, weird-folk et tout ça. Voyez Tunng: wow, eh, c’est fou, tous ces djeun’s qui adorent une musique aussi gentille!

Sinon, je suis retombé dans les « Donjon »: powerfull stuff, that. Incroyable cycle de fantasy, à la fois si drôle et si noir. Une belle réinvention d’un genre plus souvent décrié et méprisé qu’il ne le mérite, c’est certain. Il sera énormément pardonné à Sfar pour tout cela, allez!

Suis dans mes recherches sur Frankenstein et Dracula, pour un « bibliothèque rouge ». Suis encore dans la fin du XVIIIe siècle pour la deuxième étape de l’énAUrme travail que je mène avec Raphaël Colson. M’amuse bien avec Fabrice Colin sur de nouveaux projets très prometteurs. Je ne chôme ni ne m’ennuie, quoi. Et le temps de la maquette du « bibliothèque rouge » sur New York approche à grands pas: chic!

Et si je n’évoque ici qu’assez rarement les chroniques qui sortent sur le web, à propos des parutions de ma maison d’édition, Les Moutons électriques, en voici une qui vaut vraiment le détour, sur Actu-SF. Si avec ça vous n’avez pas envie de nous le commander, ce recueil de Michel Jeury!

#1394

Il ne doit pas s’agir d’un talent commun. Comment le nommer? Capacité à l’effondrement des probabilités? Pouvoir d’impromptu? C’est en tout cas un super-pouvoir de Laurent K.

La première fois, je me trouvais avec mon oncle dans le métro, nous rentrions chez lui un soir. Monte à une station un gaillard en cape noire et chapeau à large bord. À la complète stupeur de Jean, je me penche vers cet étonnant Judex et lui tape la bise: je venais de reconnaître mon pote Laurent K.

La deuxième fois, j’avais organisé chez moi une micro-convention, il y avait un monde fou: outre les habitués du Rhônes-Alpe, fort nombreux à cette époque, Dumay et Johan Heliot étaient aussi venu. On sonne à la porte: Laurent K., qui passait à Lyon par hasard.

Troisième fois hier soir: je traversais la gare de la Part-Dieu en chemin me rendre à un concert de Tunng (absolument merveilleux, d’ailleurs). Qui vois-je descendre les marches d’un quai? Laurent K. bien entendu, ici entre deux trains et se demandant où se trouve l’accueil de la gare. Je fus donc à point nommé pour le guider.

Sacré Monsieur Kloetzer.