Chers Marillion. Beau concert hier soir. Pas de moments immenses mais beaucoup d’émotion et de beauté — à l’image de leur dernier album. Plus les clowneries de h, coquet et primesautier. Ce doit être ça, être fan: chaque fois que j’entend « Easter » je suis remué, que ce soit lors du petit showcase de fin d’après-midi à la fnaqueue, ou en électrique au concert. La musique ne joue pas, pour moi, le rôle primordial, quasiment vital, qu’elle peut avoir pour deux de mes amis, à l’approche véritablement viscérale. Pourtant, je ne saurai m’en passer. Et que mon groupe fétiche reprenne lors des derniers rappels « Beautiful », un de mes morceaux favoris, et le bouleversant « Neverland »… c’est du bonheur. Une énergie et une émotion qui m’irradie, fait oublier un moment la fatigue et envoler les pensées maussades.
Archives de l’auteur : A.-F. Ruaud
#1233
Vie mondaine: après avoir fait les bouquinistes lyonnais avec François Angelier et résidence d’auteur pour David Calvo, hier soir c’était au tour de Johan Heliot et Fabrice Colin de passer à la maison, pour un dîner fou-rire plein des gesticulations du Likely Lad déchaîné. Et ce matin, je suis allé animer dans une médiathèque une rencontre avec l’illustrateur John Howe. Un grand monsieur mais tout à fait modeste, et d’une culture, d’une intelligence… Ce fut un moment délicieux et passionnant, où il fut plus question de la place de l’illustration dans l’art, de l’importance du regard, de Mervyn Peake, de musées et d’envie de sculpture… que de Tolkien.
#1232
Bon. A peu près tout est réinstallé. Quelle galère.
#1231
Raaah, l’informatique! Mon outil de travail, l’iMac blanc, a planté en fin de journée. Impossible de le faire redémarrer. Bon, à peu près tout est sauvegardé sur le disque dur externe, mais si je dois réellement tout effacer et tout réinstaller, gasp! Moi qui disais hier soir à mon oncle Patrick qu’en général ce genre de Mac ne plantent pas… Ben tu parles! Je ne sais ce qui s’est passé, mais là ça semble grave… J’écris sur l’autre iMac, le petit bleu, qui fort heureusement a aussi un accès web. Mais faire redémarrer l’ordi principal des Moutons électriques est d’importance vitale, assurément…
#1230
Brrr. J’ai une fichue trouille que nabotléon passe. The horror. Un matin j’ai même rêvé que je faisais le réveillon en compagnie de Calvo, d’Axel, de mon oncle Jean, de mes parents, et… de Sarko en grand uniforme napoléonien. Nous étions quelque part en Italie (!) et attendions les résultats des élections. Sarko était poli mais très froid, et son lieutenant avait toute l’arrogance de ces individus-là.
Pour essayer de garder le moral, je lis un peu de Wodehouse. En prenant des notes pour un éventuel « bibliothèque rouge », un jour, sur les frasques de Jeeves et Bertie. Découvert aussi une bien chouette bédé, dans un esprit proche des David de Thuin: Cité 14 de Gabus et Reutimann, de l’animalier en fascicule feuilleton à seulement 1 euro, c’est chez Paquet. Ambiance New York années 1930.