Hop! Mise en ligne d’un tome spécial de Fiction, conçu pour être téléchargé gratuitement, afin de faire découvrir la revue. Rien que du bon: six nouvelles (dont un prix Hugo et une inédite), des chroniques, des illustrations, une couv originale d’Icha.
Archives de l’auteur : A.-F. Ruaud
#1193
Ce week-end, gros travail de mise à jour et complément du site des Moutons électriques. Merci Gizmo!
#1192
Hier soir, conférence d’Hercule Poirot. Ou presque. Tout y était: monsieur Poirot lui-même, bien entendu, réunissant dans la bibliothèque plein de gens pour leur exposer… ah non, pas un crime, mais la vie quotidienne d’un collègue catholique au XIXe siècle. Je m’explique: le conférencier d’hier soir est la personne qui a gentiment posée comme modèle pour la couverture des Nombreuses vies d’hercule Poirot. Sujet pointu comme d’habitude, mais en définitive très intéressant: une aperçue aussi amusante qu’étonnante du quotidien de l’Institution des Chartreux au XIXe, avec lecture d’extraits des articles du fondateur, François Yvrier, sur l’éducation, mais aussi d’une missive pleine de colère du cardinal de l’époque contre les pièces de théâtre, de délibérations sur les « amitiés particulières », de considérations sur la piscine de l’établissement ou sur les cours d’équitation, promptement interdits suite à une fâcheuse cavalcade. Bien qu’ayant été éduqué dans l’enseignement laïque (et farouchement athée), je suis assez fasciné par l’ambiance et l’histoire des Chartreux, situés pour moi quelque part entre une sorte de petit Oxford juché tout en haut des pentes de la Croix-Rousse et des atmosphères à la « Disparus de Saint-Agil ».
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John Gall, directeur artistique de Vintage et Anchor: » In fact, just about any sci-fi from the 70s is worth a look. Silent Running, Westworld, Logan’s Run. Solaris, Death Race 2000 (sorry Bladerunner, two years too late). It’s the cool, cheesy, paranoid, liquid crystal future we were promised but never got. Except for the paranoia. »
Ce qui me fait penser que cet aprem je suis passé devant l’un de mes immeubles favoris. Qui ne le sera plus: ce chef-d’oeuvre d’architecture seventies un peu outrancière, tout en courbes et en contrastes blanc/orange… est en passe d’être repeint en gris. Sidérant, pour le moment seule une moitié est grise: l’immeuble disparaît, devient invisible tant sa triste nouvelle teinte le neutralise. Ce qui est bien entendu le but, j’imagine: un bel exemple de la parano hygiéniste actuelle, du « fondons-nous dans l’anonymat ». Il ne manque plus que quelques caméras dans les angles. Ils nous font le « meilleur des mondes ».

