#2121

Allez, encore quelques autres. À commencer par cet étonnant Les Bonbons magiques d’Emmanuel Cocard, collection « Tobby » l’Eléphant, pas d’éditeur indiqué, sans date (années 50, dirai-je) — étonnant car je viens de le retrouver dans ma bibliothèque et j’avais tout à fait oublié posséder cela, en fait je ne sais même pas où et quand je l’ai acheté… Bref: c’est assez maladroit, pas toujours joli, mais j’ai sélectionné quelques illustrations qui me plaisaient vraiment. Ça a un charme curieux.

#2118

Au cours de nos années de colocation, mon ami Olivier m’a fait « subir » bien des musiques différentes, certaines que j’aimais, d’autres pas trop mais qu’à force d’écoutes j’ai appris à aimer, enfin certaines, assez rares… pas du tout. Mais il y a au moins un style que je ne goûtais pas particulièrement d’emblée, et que j’ai appris à véritablement apprécier, au point que nombre des morceaux concernés font désormais partie de mon paysage mental… Je veux parler du folk de monsieur Gabriel Yacoub, mais aussi des deux albums de sa compagne, Sylvie Berger dite la Bergère — et puis encore, pour rester dans la même sphère, de l’album de Philippe Pariselle et de ceux du groupe flamand Ambrozijn.

Bref. J’avais vu une fois un concert de Sylvie Berger (accompagnée par Pariselle), et ce soir enfin j’ai eu l’occasion d’écouter et de voir Gabriel Yacoub. Ce fut un bonheur, un vrai: un concert très intimiste (Yacoub à la guitare, c’est tout), dans une salle microscopique, et dans une ambiance bon enfant, chaleureuse, très touchante. Sylvie Berger m’a même fait la bise — j’étais passablement intimidé —, étant devenue amie d’Olivier, et a chanté quelques morceaux avec Yacoub. Quant à ce dernier, bonheur absolu & fierté totale, il s’avère enthousiasmé à l’idée de nous écrire un article sur le merveilleux dans la musique traditionnelle, pour la nouvelle mouture du Panorama — qui, du coup, va être subito-presto remis sur les rails (le CNL a refusé de subventionner cette réalisation, mais tant pis). Immense et lent chantier à prévoir, mais ô combien excitant.