Lu: Sherlock Holmes and the Harvest of Death, par Barrie Roberts (Constable, London, 1999). Un de ces pastiches d’Holmes comme je les aime tant. Situé durant un été à la toute fin de la carrière du grand détective, juste avant sa retraite dans le Sussex, ce roman d’excellente facture relate une enquête de Holmes & Watson dans le village campagnard de Weston Stacey, où plusieurs crimes d’enfants ont été perpétrés. Couleur locale, mystère inquiétant, anciens colons revenus d’Inde, tueurs Thugs et superstitions païennes liées aux moissons se mêlent avec astuce dans ce divertissement. J’avais lu que Barrie Roberts était parmi les meilleurs auteurs de pastiches d’Holmes — et je le confirme. Sans doute lirai-je d’autres romans de cet auteur. Attrait supplémentaire, il prend bien soin de situer son oeuvre par rapport à celles de certains de ses autres confrères, tels par exemple Larry Millet, à l’aide de notes pseudo-historiques. Isn’t it funny?
J’apprend par ailleurs que mon ami Thomas Day termine en ce moment un roman dans la même veine, pour les éditions Mnémos (parution en début d’année prochaine). Titre provisoire: Sherlock Holmes et le trésor des Incas. Miam!