#135

Hé, hé!

Je me délectais l’autre jour (1/3/2002 10:51:26 AM) de la « mauvaise influence » que j’ai sur certains, qui se mettent à créer leurs propres weblogs…

Hé bé voilà un autre copain qui s’y met: m’sieur Laurent Queyssi, un jeune & remuant bordelais musicos, apprenti scénariste de BD, et prometteur écrivain de SF (pour mémoire, j’avais publié une nouvelle de lui dans Étoiles Vives N°7). Welcome! Plus on est de fous…

#134

Je m’enfriche…

Comprenez: j’ai besoin de calme, de repos, de retrouver un peu de sérénité & beaucoup de force… Par conséquent, et vu que je continue à trimer dur à la librairie, et que je suppose que je vais encore bosser dimanche prochain (pff), bref comme le repos n’est pas encore évident, chez moi je ne suis pas bon à grand chose en ce moment — si ce n’est à bouquiner mollement, à rêvasser, à écouter tout plein de zique…

Gros farniente aujourd’hui. Je me sens comme le ciel: fade & gris, vaguement morose.

Lu The Daydreamer de Ian McEwan, un mince roman pour la jeunesse (traduit chez Folio Junior, Le rêveur, sous la même très belle illustration de couverture par Anthony Browne). Sympa mais se méfiant (à mon goût) beaucoup trop du merveilleux, du fantastique: l’auteur prend bien garde de nous avertir qu’il ne s’agit que de « rêves éveillés »… Le petit garçon que l’on suit, de dix à douze ans, s’imagine successivement subissant une attaque de poupées, se glissant dans la peau de son vieux chat, stoppant les méfaits d’un mystérieux cambrioleur, changeant de place avec le bébé qui s’est provisoirement installé chez lui, devenant subitement un adulte… Beaucoup de sensualité, d’intelligence, de poésie — mais aussi un peu trop de sérieux, de démonstration, dans tout ça… Ça m’a semblé au final plus Télérama que merveilleux, if you see what I mean

Lu aussi deux nouvelles dans la revue Les Vagabonds du Rêve N°3. Deux pochades, en fait: une d’abord par ma copine Martine Loncan — et c’est sa première nouvelle publiée, chouette, bravo —, puis une autre par mon copain Éric Boissau, toujours doué pour le loufoque.

Sinon, je me délecte de In the Dead of Winter, par Abbey Pen Baker, une chouette enquête policière en Nouvelle Angleterre en 1918. Mettant en scène une jeune étudiante & sa jeune prof — cette dernière s’avérant vite n’être autre que la fille de la cantatrice Irène Adler Norton et de… Sherlock Holmes! Léger, bien écrit & fort bien mené.

Je me délecte également, dans un tout autre genre, de The River (The Thames in Our Time) par Patrick Wright, beau recueil de photographies sur le parcours de la Tamise, avec un texte documentaire politiquement incorrect & admirablement malin. Une superbe balade depuis l’estuaire de la Tamise jusqu’à sa source, à travers une réjouissante foultitude d’anecdotes.

#133

Quelle mauvaise foi!

Je viens de voir que Kara Dalkey est traduite en France, au Masque (grand format) — mais ils appellent ça du roman policier historique! Alors que sa série (Le sang de la déesse est le titre français global, je crois — en tout cas Goa est bien le titre du premier volume de la trilogie) relève ouvertement de l’aventure exotique, magique, en Indes, avec bateaux, pirates, jungles, comptoirs coloniaux, Inquisition, déesse vengeresse et sortilèges étgranges. Et que, comme de bien entendu… il n’y a pas là-dedans le moindre aspect policier!

Enfin, comme chez nous les polars historiques se vendent bien, et que la fantasy est inconnue, je suppose que c’est une manière comme une autre de vendre cette excellente oeuvre…

J’en parlais dans ma Cartographie du merveilleux, mais ne pensais pas vraiment qu’elle serait traduite un jour, et surtout pas dans un cadre aussi… surprenant.

#132

Ça fait deux mois qu’Olivier est venu habiter chez moi — et donc deux mois que les chattes se faisaient plus ou moins la gueule.

Plus exactement: Dru, la petite chatte d’Olive, était absolument fascinée par sa découverte d’un autre félin — mais Nina, ma chatte, miss sauvageonne number one qu’elle est, refusait catégoriquement d’accepter la présence de l’autre, ne comprenait pas qu’elle voulait jouer, lui filait volontiers des coups de pattes au passage, lui soufflait dessus…

Et puis, clic, depuis quelques jours tout va soudain bien: les deux chattes jouent enfin ensemble! Cavalcades délirantes, cache-cache sous le lit & gloussements félins… L’appartement en est un peu plus agité, du coup, et tout particulièrement ma chambre qu’elles semblent prendre comme « camp de base », mais c’est bien chouette & rigolo.

Je ne cesse d’être fasciné par ces deux petites bêtes…

#131

Je trouve assez satisfaisant d’avoir de la mauvaise influence sur mes amis & relations. 🙂

Genre: y’avait déjà David et Zabeth qui s’étaient fait des weblogs suite au mien, et, oups, sans oublier le blog parodico-alpagesque de mon Bruno — et voici que Sybille décide également de s’y mettre…

Et elle parle aussi de créer un weblog communautaire avec quelques autres copines… Ça promet!