#893

Epaté et heureux: reçu ce matin un CD et un bouquin des formidables frères Claerhout. Niveau musique, il s’agit de Claude Monet vol. 2 (1889-1904), deuxième volet de la trilogie sur Monet par XII Alfonso. Niveau livre, c’est Claude Monet, l’oeil et le monde, une bio par François Claerhout des années du peintre à Giverny (1883-1926). Style splendide, je me régale déjà. L’ouvrage en lui-même n’est pas assez esthétique, c’est mon unique bémol. C’est chez ThoT, petit éditeur de la région grenobloise que je connaissais pour ses quelques bédés (ISBN 2-84921-065-X).

XII Alfonso demeure assurément l’un de mes groupes favoris, avec une place très particulière, vraiment intime, au sein de mon environnement musicale. Cette fois, ils partent plutôt du côté du jazz français contemporain, tout en conservant des racines dans le progressive rock, le folk et le Canterbury… N’étant pas critique musical, je ne saurais décrire l’enchantement, le charme, la couleur singulière de XII Alfonso. Cette douceur, cette sophistication, ces petites touches, cette poésie — le groupe des frères Claerhout se situe au premier niveau de mon paysage sonore.

#892

Retour d’un long week-end parisien épuisant mais ô combien passionnant. Les Russes à Orsay, Pierre Matisse, le canal St-Martin, la Promenade plantée, la Mélancolie, Klimt, Marillion… Les termes « vacances » et « effrenées » peuvent-ils cohabiter dans la même expression? En attendant, de bien belles photos de mon « serial-photographeur » d’oncle.

#889

Tiens, je n’ai pas évoqué le fait que j’ai vu le fim Mirrormask de Gaiman & McKean. Comme attendu, gros choc esthétique — du McKean qui bouge, vraiment! Légère déception pourtant: le scénario est beaucoup trop linéaire et convenu (les dialogues sont formidables, en revanche), le montage m’a semblé parfois un peu brutal, à quelques endroits l’image est « illisible » tant elle est chargée, enfin il y a trop de passages « expérimentaux » — et on a déjà vu cent fois, mille fois, ce style d’expérimentations qui n’expérimentent plus rien du tout. En résumé, il m’a semblé qu’il s’agissait d’un très beau film onirique mais d’une oeuvre un peu brouillonne, où se voyait un peu d’inexpérience.

Pour autant, si jamais il sort à Lyon je retournerai le voir: les images sont si belles!!