Je viens d’apprendre par Ansible que Barrington J. Bayley vient juste de mourir (1937-2008). Sur mes étagères, j’ai quelques-uns de ses ouvrages, dont plusieurs dédicacés: je ne l’ai jamais rencontré mais, à l’époque où j’écrivais les « Petits maîtres » dans Bifrost, j’avais commencé à lire Bayley et lui avais commandé directement certains titres qu’il vendait. Nous avions eu une brève correspondance, sur des détails de son parcours — et puis je n’ai jamais rédigé cet article, ayant abandonné cette rubrique vu le peu d’intérêt que semblait lui porter l’éditeur. Dommage: Barrington J. Bayley est de ces auteurs de science-fiction qui, parce qu’ils sont Britanniques et non Américains, ont toujours été largement ignorés par la machine promotionnelle du genre: John Cowper, Bob Shaw, Keith Roberts, E. C. Tubb… Il y a eu juste trois romans de Bayley traduits en France, dont un, quelle ironie, sous l’étiquette éditoriale « Best-seller de la SF américaine » ! Et un autre, du space op zarbi comme Bayley aimait en faire, Le Rayon zen, en Ailleurs & Demain puis en Poche. Bayley était un « petit maître » comme je les aime: une imagination assez personnelle, et en plus un sacré talent pour les nouvelles.
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