#1570

Les moutons électriques, programme de publication 2009 :

• Janvier  : Chimère de Mary Rosenblum et Deux collèges de magie de Caroline Stevermer (Bibliothèque voltaïque).

• Février  : Zombies ! Julien Bétan & Raphaël Colson (Bibliothèque des miroirs) et Le Dico des héros (Bibliothèque rouge volume 13).

• Mars  : Gagner la guerre de Jean-Philippe Jaworski (Bibliothèque voltaïque), Le Seigneur des corbeaux de Nicolas Le Breton (« La Geste de Lyon », tome 2 ; polar régionaliste) et Fiction tome 9.

• Avril  : Guerre des mondes ! de Jean-Pierre Andrevon (Bibliothèque du miroir) et Les Nombreuses vies de Miss Marple de Jacques Baudou (Bibliothèque rouge).

• Mai  : Le Faiseur d’histoire de Stephen Fry (Bibliothèque voltaïque) et Space Opera ! de Vivian Amalric & André-François Ruaud (Bibliothèque des miroirs).

• Juin  : Tancrède d’Ugo Bellagamba et Yellow Submarine n°134.

• Août  : Jim Steranko, tout n’est qu’illusion de Guillaume Laborie et Jack Kirby, une cosmogonie apocalyptique de Manuel Hirtz & Harry Morgan (Bibliothèque des miroirs BD).

• Septembre  : Fiction tome 10, Les Nombreuses vies de Cthulhu de Patrick Marcel (Bibliothèque rouge) et The Wood Wife de Terri Windling (titre provisoire ; Bibliothèque voltaïque).

• Octobre  : Regarde le soleil de James Patrick Kelly (Bibliothèque voltaïque) et Les Nombreuses vies de Jane Austen d’Isabelle Ballester (Bibliothèque rouge).

• Novembre  : Les Films de Miyazaki de Raphaël Colson ((Bibliothèque des miroirs) et Les Nombreuses vies d’Harry Potter d’André-François Ruaud (Bibliothèque rouge).

#1569

Eh bien, il sera dit que je débute cette neuvième année du siècle en n’étant guère loquace. C’est que je suis passablement occupé et toujours terriblement fatigué (ce qui me ralenti beaucoup). Ce blog risque donc de demeurer encore assez silencieux pendant quelques semaines… Le travail pour les Moutons électriques — avec l’arrivée du gérant, m’sieur Raphaël Colson, aux manettes de certaines tâches —, plus des travaux d’écriture (tiens, je viens de sortir un papier sur la fantasy, dans la revue pédagogique TDC, aux côtés notamment des amis Baudou, Colin et Mauméjean), des voyages à Paris pour discuter d’un nouveau bouquin jeunesse puis pour assister à quelques concerts de jazz, et à l’horizon du début février un bref séjour à New York: tout cela m’occupe/va m’occuper pleinement, je dois dire (et justement je n’ai pas assez de temps pour le dire en ces pages).

#1568

[…] the pattern of a man’s art is created, not only by the specific problems he manages to resolve in it, but also by the obstacles, technical of psychological, which he is compelled to by-pass because he cannot remove them. — C. Day Lewis

Pour moi, les deux soirées de réveillons qui viennent de marquer le passage d’une année calendaire à une autre, ne se sont pas faits dans les agapes et réunions ordinaires, mais plutôt, à la clôture de journées relativement studieuses en compagnie de tel ou tel ami cher, dans la poursuite de mes activités d’écriture, avec en fond musical les anciens babs (par opposition aux néo-babs) de Magna Carta, Moody Blues ou Tudor Lodge, ou bien un jazz chaleureux de Coltrane ou d’Henry Mancini. Le tout éclairé de pauses en compagnie de l’autobiographie du poète et romancier policier Cecil Day Lewis, The Buried Day (1960). Mes deux dernières nuits furent marquées par la fièvre — non, pas celle de l’alcool qui, avec le sexe, semble constituer le sujet de vantardise le plus courant de l’humanité, alors que tout un chacun se cuite et fornique régulièrement. Ne pratiquant pour ma part aucune de ces deux activités si populaires, auxquelles on attache pourtant en permanence une sorte de valeur de rébellion, ce fut d’une fièvre véritable, poussée glaçante et étouffante en cadence irrégulière, que je souffris. Fièvre ayant la fatigue pour origine, sans aucun doute, mais aussi une pointe d’insécurité quant à mon projet actuel. Il s’agit du premier livre pour la jeunesse que je fais en solo, et d’un roman policier qui plus est, deux domaines qui me tiennent grandement à cœur. Jusqu’à présent, étant fortement en retard sur mon planning, je l’avais écrit sans un regard en arrière, ce qui faisait vaciller par moments ma foi en ce projet et en moi-même. Fort des cogitations de deux nuits insomniaques et me trouvant maintenant en phase de relecture complète et de retouches stylistiques, avant d’achever l’ouvrage, j’avoue être finalement rassuré — le verdict du directeur littéraire demeure à venir, bien sûr, mais l’atmosphère et le style que je voulais sont bien là, agréablement formés.

J’y retourne. Oh, et puis bonne année (j’espère).