#1719

Ouf: bouclé mon « bibliothèque rouge » sur Harry Potter et l’imaginaire de la fantasy jeunesse, il est chez l’imprimeur. Pas trop le temps de causer sur cette page, me trouvant un rien occupé par divers boulots, tous urgents comme de bien entendu. Faut tenir le rythme. J’ai hâte de me remettre tranquillement à écrire — sur le tome 1 du Dico féerique nouvelle mouture, en particulier, pour lequel il ne me reste plus tellement de travail scriptural à faire. Et puis il me démange de débuter mon deuxième polar jeunesse. Début décembre j’irai chez l’ami Mauméjean, afin de peaufiner avec lui une autre nouvelle mouture, celle de notre Sherlock Holmes. Mais d’ici là les Moutons me prennent beaucoup de temps et d’énergie… Normal, quoi. Plein de belles et bonnes choses se profilent.

Lu ce matin les 4 tomes de la série Miss pas touche, que m’avait conseillé mon petit camarade David Camus. Excellent: scénario original, ambiance prenante, personnages bien construits, dessin post-Blain/Sfar très réussi pour une fois. Lu aussi le 3e tome de George Frog, que j’avais loupé à sa sortie. Sous une couverture que je trouve vraiment renversante, toujours le même charme tendre. Un album c’est trop court. Ah, et puis le nouveau Lincoln, bien marrant comme d’habitude. Oui, une cure de bédés. J’suis accro.

#1718

Le reste de mon week-end helvète? Eh bien, comme nous nous étions couchés fort tard (après une longue session de rompage de bâtons dans un bar d’Yverdon, en compagnie de mes hôtes Sandrine et Vincx, de deux de leurs amis et du duo nooSFerien), ce fut un levé tardif — et une bonne partie de la journée très studieuse, car je bosse sur une urgente révision de trad. Ensuite, promenade dans Genève — je n’étais jamais allé jusqu’au jet d’eau, dont la haute courbe au-dessus du lac nous remis en mémoire l’image de l’arche de Spin, de Robert Charles Wilson. Visite aussi d’une maison médiévale, avec une grande et belle et fascinante maquette de la ville au milieu du XIXe siècle, tout en haut sous les combles. Niveau caves, Vincx fit la démonstration de sa nature profondément suisse en tombant en extase devant une collection… de pièces de monnaie. Enfin, le clou du séjour fut un repas pris fort tôt au restau érythréen, merveille de merveille gastronomique.

#1717

Week-end helvète. Avec pour excuse le vernissage samedi soir de la grande et très très belle exposition Mervyn Peake à la Maison d’Ailleurs, le musée de la SF etc d’Yverdon. C’est d’ailleurs très nettement dans le domaine du etc, comme expo. Mais je serai bien le dernier à m’en plaindre. Première fois que l’on peut voir les dessins originaux de Peake hors de l’archipel britannique. Et puis, le cadre du la Maison d’Ailleurs est vraiment superbe. Quant aux petits discours de Sebastian Peake et de Michael Moorcock, ils furent assez émouvants. Le plus étonnant fut cependant le concert: un choeur, qui depuis la mezzanine (l’espace bibliothèque) interpréta une chanson de Jules Verne (!) et cinq poèmes de Mervyn Peake mis en musique. Excentrique et élégant.

#1716

Bribes parisiennes…

Derrière moi au restau: « Et bien c’est ça, mon frère et moi, on a fait un stage avec lui, Lars Von Trier. Deux jours. Il raconte de sacrées blagues, il faut suivre. J’ai même éclaté de rire, c’est te dire. »

#1715

Bribes parisiennes…

Réseautage, m’a dit mon oncle. J’appelle ça des vacances: aller de copain en copain, un RDV toutes les 2 ou 3 heures. Plus des espaces de flânerie dans les rues, un passage rituel à Orsay, un concert (Forgas Band Phenomena, sur-vitaminé), des restaus. Pas du repos: du changement. Prise de notes sur un banc en bordure du calme de la place Roger Priou-Valjean, dans le 4e. Un square ombragé. Trois pas de côté par rapport au tapage de la station St Paul, une bulle de silence. Le jour décline insensiblement, comme du gris qui monte dans l’air. Une cloche tinte, une vieille grince, à ma gauche grille une barre luisante comme celle d’un chauffage anglais, au-delà des arbres, soleil couchant.