Un peu influençable: depuis ma lecture du pavé d’Aymeric Leroy sur le progressive-rock, mon goût pour ce domaine, qui ne m’a assurément jamais quitté, redevient plus prononcé que jamais. Ce genre de « crise » me prends régulièrement, c’est cyclique: une phase de boulimie suivie de mois ou d’années d’approfondissement-dégustation, ceci généralement en conjonction avec mon complice Olivier. Bref, en ce moment j’entasse les enregistrements, j’écoute en boucle du Jon Anderson ou du Canterbury, du prog italien ou du Gentle Giant, et tout cela au grand dam du jeune Axel, mon coloc — qui pour se venger me fait subir les pires tortures imaginables: du Johnny Cash et du reggae, quand ce n’est pas du Joey Starr… The horror… Et au dehors, c’est aussi l’enfer: on rase à peu près tous les bâtiments alentours, dans un concert de grincements, raclements, arrachages, effondrements et autres cataclysmes aussi bruyants que poussiéreux. Not a quiet period. Et mon marchand de thé chinois fumé est actuellement fermé: vous imaginez mon calvaire. I suffer.
#1896
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