Oups, déjà le dernier jour de l’année? Comme le temps passe. Il paraît que c’est le moment des bilans, les bloggueurs aiment bien établir des listes… Voyons voir, puisque ma vie ce sont les bouquins, si je réfléchissais à ce que j’ai le plus aimé lire, cette année?
Pour moi, en dehors des bédés et des essais, l’année fut surtout placée sous le signe du steampunk et du néo-pulp, je crois. Et donc fort peu de lectures francophones, hélas — et sur le peu que j’ai lu en français, faut dire que le dernier Jeury et le dernier Lorris Murail, pour agréables qu’ils étaient, présentaient de gros défauts structurels, ce qui n’en fait pas mes lectures favorites de l’année. Ah si, ah si, j’ai failli oublier un superbe roman post-apo: Cygnis de Vincent Gessler! Celui-là, j’aurai aimé le publier.
Bref, donc et en vrac, sinon j’ai adoré les trois premiers Gail Carriger (à paraître chez Orbit dans une traduction de Sylvie Denis, me souffle-t-on), la totalité des Mike Carey (qui ne se vendent pas chez Bragelonne, me dit-on, et ils ont oubliés fort étrangement de publier le premier de la série, c’est malin), les deux premiers Trent Jamieson (je viens juste de finir le deuxième) et les deux premiers Kate Griffin (splendide fantasy urbaine à paraître chez Eclipse). Lectures sérielles, ma foi, j’adore le principe des personnages récurrents, c’est une des bases de la littérature populaire. Dans le même esprit, adoré Boneshaker de Cherie Priest (steampunk très original qu’on croirait écrit par Miyazaki ; traduit chez Eclipse, c’est fou, pour une fois je n’ai pas lu que des trucs introuvables en VF!) et The Strange Affair of Spring-Heeled Jack de Mark Hodder (steampunk classique à la Powers-Blaylock ; ah, j’ai parlé trop vite).
Hors littérature populaire en série, quoi donc? Eh bien, Le Fond du ciel de Rodrigo Fresan et Hackney, That Rose-Red Empire de Iain Sinclair. The Quickening Maze d’Adam Foulds et Shades of Grey de Jasper Fforde. Et les poèmes en prose d’Hubert Voignier (chez Cheyne), précieuse découverte.
Et puis tiens, deux bandes dessinées vraiment renversantes, de la grande science-fiction: Les Derniers jours d’un immortel de Fabrien Vehlmann sur dessins de Gwenn de Bonneval (Futuropolis), et Omni-visibilis de Lewis Trondheim sur dessins de Matthieu Bonhomme (Dupuis).